Dr. Kamaleddine Fekhar est en grève de la faim
– La grande injustice infligée par certains juges qui enfreignent la loi et les principes de justice dans le but de monter des charges contre les Mzabs afin de justifier des rapports mensongers qu’ils reçoivent des services de sécurité. Cette injustice est flagrante s’agissant du refus, par la Chambre d’accusation, d’accorder un délai à sa défense, suite à une demande présentée le mardi 27 Décembre 2016 par son avocat afin de préparer ses observations sur l’ordonnance du juge d’instruction près le tribunal de Bergan (Berriane) de transférer les documents de l’affaire à Monsieur le procureur général et la décision de cette dernière de renvoyer l’accusé devant le tribunal criminel sans que ce juge n’ai jamais rencontré le Dr. Fekhar ;
– Son isolement du reste des détenus lors de la visite de son avocat, le mercredi 28 Décembre 2016 à la prison de Ménéa, en violation de la dernière instruction du ministère de la Justice en accord avec l’union des organisations des avocats, dans une démarche surprenante et injustifiée ;
– Le non traitement par le parquet des plaintes déposées devant lui depuis plus d’une année par le Dr. Fekhar en raison de tortures subies, de violations de propriété privée et du refus par le juge d’instruction de faire mener une enquête après avoir présenté une plainte, avec constitution comme partie civile, contre le directeur de la sureté de wilaya (préfecture) de Taghardayt et la suite mystérieuse des affaires enregistrées contre le procureur général près la cour de Taghardayt suite à l’émission, par ce dernier, d’une instruction illégale qui a servi de document de son arrestation ;
– Le refus des juges d’instruction de convoquer Ahmed Ouyahia, Ammar Saïdani et le général Tawfiq comme témoins bien qu’il soit avéré qu’ils possèdent des informations très importantes sur des personnes impliquées dans les crimes commis à Taghardayt pendant plus de vingt mois, accusant directement le général Toufik d’être l’instigateur de tels crimes. Si ces témoins parlaient, la libération de tous les détenus dans les prisons de Taghardayt et Ménéa en raison de leurs déclarations serait immédiate, d’autant que de nombreuses photos et vidéos montrant l’implication de la police ont été diffusées dans les réseaux sociaux ;
– La poursuite du harcèlement de son avocat, faussement accusé et placé sous contrôle judiciaire à six cents kilomètres de son lieu de résidence par un ordre du Wali de Taghardayt après avoir consulté ses responsables hiérarchiques.
Gloire aux martyrs du Mzab, liberté à tous les détenus Mzabs.
Pour Izmulen
Mohammed Dabouz
El-Hachmi Bahamida
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