Comme nous l'avons annoncé précédemment, Saîd Slimani agé de 14ans porté disparu aujourd'hui vient d'être retrouvé saint et sauf avons appris ce soir par une source proche de la famille.



Porté disparu, Slimani Saïd, 14 ans, de village Ijebarene, commune de Bounouh, région de Boghni, Tizi Ouzou, il a quitté le domicile familial , aujourd'hui 31 janvier, vers 12h et n'a plus donné signe. Il portait une chemise noire avec des tâches blanches. Prière à toute personne l'ayant aperçu de contacter les numéros suivants: 0558771975 ou 0776048468 .

 Le collectif de militants kabyles de défense des droits humains (CMKDDH) appelle à un rassemblement pour la libération des détenus politiques et d'opinion ce mardi 31 janvier 2017 devant le portail de l'université de Tizi-Ouzou à 11h00. 
Lire l'appel complet ci-dessous



Le collectif de militants kabyles de défense des droits humains

Les droits fondamentaux sont gravement bafoués en Algérie, on ne compte plus le nombre de prisonniers d'opinion, d'arrestations, harcèlements et d'intimidations dont sont victimes des citoyens impliqués, ou pas, dans la vie politique ou associative.
Kamel Eddine FEKHAR est un militant des Droits de l’Homme, président du Mouvement pour l’Autonomie du Mzab, défenseur de l'identité et le droit à la liberté du peuple mozabite, peuple amazigh ( berbère) d'Afrique du nord.

Il a été arrêté le 09 juillet 2015, pour avoir dénoncé les exactions commises par l’État algérien à l'encontre des M'ZAB (Mozabites) et pour avoir alerté et interpellé l'opinion internationale sur les dizaines d'assassinats des mozabites lors des événements tragiques de Ghardaia, les arrestations arbitraires, les emprisonnements abusifs et la destruction des biens de cette minorité qui ne compte que 250.000 Mozabites.

Le Dr Kamel‐Eddine Fehkar est aujourd'hui en danger de mort, affaibli par un état de santé critique et 4 grèves de la faim successives, il a entamé sa cinquième grève de la faim le 3 janvier 2017. Plusieurs de ses codétenus l'ont rejoint dans cette grève.
Il est à rappeler que 3 détenus mozabites sont morts en prison et plus de 160 militants mozabites sont dans les geôles algériennes.
Les camarades militants du Dr Fekhar, Salah Abbouna et Khodir Sekkouti ont été forcés à l'exil, sans oublier les intimidations que subit régulièrement l'avocat du Dr Fekhar, Me Salah Dabouz.

Slimane Bouhafs, un citoyen kabyle de confession chrétienne, fervent défenseur des droits de l'Homme et président de la coordination des chrétiens en Algérie, a également été arrêté puis condamné à 3 ans de prison ferme le 6 septembre 2016. Il a été accusé d'"atteinte à la foi musulmane", alors qu'il a simplement exprimé son appartenance à un autre culte religieux. Notons que la liberté de culte est reconnue par la Constitution algérienne et garantie par les conventions internationales relatives aux droits de l'homme ratifiées par l'Algérie.

Belaid Imad, un supporter du club MOB, fut condamné à 06 mois de prison ferme pour avoir brandi le drapeau kabyle dans un stade et des blogueurs sont jetés en prison pour avoir exprimé librement leurs opinions. La liste des sévices commis par le pouvoir algérien est longue.

Plusieurs collectifs et organisations de défense des droits humains ont interpellé les instances internationales pour intervenir en urgence auprès des autorités algériennes afin d’arrêter la répression féroce qui s'abat sur tous les militants politiques et libérer les détenus mozabites, mais sans succès.

Nous, un groupe de militants, venons de créer le C.M.K.D.D.H (collectif de militants kabyles de défense des droits humains).

Nous appelons les citoyens(ne)s soucieux des Droits humains à venir massivement au rassemblement qui aura lieu le mardi 31 janvier 2017 à 11h, au niveau du portail de l’université de Tizi‐Ouzou (Hasnawa).

pour dénoncer :
• L’atteinte aux droits de l’homme et à la liberté d’expression.
• Le génocide des mozabites.
• La répression qui s’abat sur les militants politiques.

Et exiger:
• La libération immédiate du Dr Kamel Eddine Fakhar et tous les détenus d’opinion, notamment Slimane Bouhafs, Imad Belaid ainsi que les blogueurs.
• L’arrêt des harcèlements et des intimidations des militants politiques.

Nous interpellons également les intellectuels et la diaspora à soutenir les actions œuvrant pour la libération des détenus politiques et d'opinion.

Ce n'est plus un secret pour personne , plus le temps passe , et plus la langue Kabyle perd du terrain un peu partout en Kabylie au profit de l'Arabe , zoom sur ce dangereux phénomène menaçant plus que jamais l'avenir de la langue Kabyle :

Lorsqu'on se rend à Tizi-Ouzou Ville,  deux choses sautent immédiatement aux yeux.
 La première est l'incroyable saleté qui caractérise ce carrefour au pied du Djurdjura , ce sont de véritables montagnes d'ordures qu'on croise à chaque coin de rues ,Les gobelets à café, les bouteilles d'eau vides, les sachets et les cartons jetés par les commerçants jonchent les rues , une absence totale d'hygiène domine la ville .

Le second élément marquant tient à l'omniprésence de la langue arabe : impossible de se balader plus de trois minutes dans la ville sans entendre des phrases en Arabe,  «Amek a Xxu !!» ou encore
«Amek a Yahviv !!» et j'en passe .

C'est une véritable bataille rangée que se livrent les langues Kabyle et arabe au coeur de la ville des genets , certains quartiers sont certes pour l'écrasante majorité Kabylophone tel que la Nouvelle-Ville dans sa totalité (les corbeaux, boulevard Krim belkacem, Annar Amellal....) mais l'arabe commence sérieusement à gagner du terrain , il nous est meme possible de tracer des quartiers où l'arabe est majoritaire et ce depuis belle lurette !

Qui n'a pas entendu parler de la fameuse "Haute-Ville"  , une région réputée pour le rejet de la langue Kabyle par ses habitants qui préfèrent utiliser un certain dialecte appelé "Zedi-moh" mélangeant Kabyle et arabe dans une meme phrase,  une véritable torture pour les oreilles sensibles ,
grand fut mon étonnement de voir que ce dialecte sans queue ni tête subsiste de nos jours

Autre élément menaçant les valeurs de cette ville , la montée en force de l'islamisme,
la Manifestation contre la laicité organisé en 2013 après le déjeuner publique du MAK en plein ramadhan en est la preuve parfaite , le seul facteur qui a aidé l'implantation de la langue arabe n'est autre que l'islamisme radical qui est un moyen très efficace d'effacer une langue au profit de l'arabe qui est perçue comme étant la langue du paradis 
 mais pourquoi l'islamisme spécialement pour casser la Kabylie ?
car comme  précisé plus haut , lorsque une personne développe un esprit islamiste radical , elle perd tout ses principes , son identité culturelle n'a plus aucune valeur , la seule chose qu'un islamiste se dit est << Mon but dans la vie c'est le paradis , pourquoi défendre ma langue et ma culture ? >>

Les événements suivants ont eu lieu un 28, 29 ou 30 janvier...



Evénements

28 janvier 1998 : inauguration du Stade De France à Saint-Denis.

28 janvier 1996 : mort de Burne Hogarth, dessinateur de Tarzan de 1937 à 1950.

28 janvier 1993 : l’ambassadeur de France Philippe Bernard est abattu par des soldats mutins Zaïrois.

28 janvier 1986 : la navette Challenger explose en vol 73 secondes après son décollage à Cap Canaveral avec les sept membres de son équipage.

28 janvier 1982 : les forces anti-terroristes italiennes libèrent le général en chef de l’armée américaine, James L. Dozier, 42 jours après son enlèvement par les brigades rouges.

28 janvier 1980 : six diplomates américains, qui avaient échappé à une prise d’otage à l’ambassade de Téhéran, quittent l’Iran grâce à l’aide de diplomates canadiens.

28 janvier 1956 : mort du marin britannique Francis Drake.

28 janvier 1939 : mort de W.B. Yeats.

28 janvier 1921 : inauguration de la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe.

28 janvier 1915 : un acte du Congrès américain créé les gardes côtes.

28 janvier 1909 : fin du contrôle direct des Etats-Unis sur Cuba.

28 janvier 1871 : la France capitule face à la Prusse.

28 janvier 1790 : les Juifs obtiennent le droit de cité.

28 janvier 1596 : mort du marin britannique Francis Drake.

28 janvier 814 : mort de Charlemagne.


Nés un 28 janvier

L’acteur Richard Anconina (1953)

L’acteur Alan Alda (1936)

Le pianiste Arthur Rubinstein (1887)

La romancière Sidonie Gabrielle Colette (1873)

Evénements 29 janvier

29 janvier 1998 : explosion d’une bombe dans une clinique d’avortement de Birmingham (Alabama), tuant un policier de réserve et blessant plusieurs infirmières.

29 janvier 1996 : Jacques Chirac annonce "l'arrêt définitif des essais nucléaires français".

29 janvier 1991 : Jean-Pierre Chevènement démissionne de ses fonctions de ministre de la Défense, en raison de son désaccord avec le gouvernement sur l'engagement de la France dans la guerre du Golfe. Il est remplacé par Pierre Joxe.

29 janvier 1979 : le président Carter accueille à la Maison Blanche le vice-président chinois Deng Xiaoping, symbolisant la reprise des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine.

29 janvier 1971 : mort de l'écrivain Dino Buzzati.

29 janvier 1963 : mort du poète Robert Frost à Boston.

29 janvier 1959 : sortie de la "Belle au bois dormant" de Walt Disney.

29 janvier 1956 : la R.D.A. est admise au sein du pacte de Varsovie.

29 janvier 1950 : 1000 morts au cours de trois tremblements de terre en Iran.

29 janvier 1946 : la C.I.A. succède à l'O.S.S. aux Etats-Unis.

29 janvier 1910 : la Seine atteint la côte record de 8,5 mètres au pont de Tournelle.

29 janvier 1905 : création du prix Femina présidé par Mme la comtesse Mathieu de Nouialles.

29 janvier 1861 : le Kansas devient le 34ème Etat des U.S.A.

29 janvier 1958 : mariage de Paul Newman et Joanne Woodward.

29 janvier 1886 : l'Allemand K.Benz dépose le brevet du moteur à essence 4 temps.

29 janvier 1850 : Henry Clay présente au Sénat américain un projet de loi de compromis sur l’esclavage, qui admet la Californie dans l’Union comme un Etat libre.

29 janvier 1845 : le poème « Le Corbeau » d’Edgar Allan Poe est publié pour la première fois dans le New York Evening Mirror.

29 janvier 1837 : mort de Alexandre Pouchkine.

29 janvier 1820 : le roi britannique George III meurt fou au château de Windsor, mettant un terme à un règne qui aura vu à la fois les révolutions française et américaine.

29 janvier 1635 : le Cardinal de Richelieu fonde l'Académie Française.


Nés un 29 janvier

L’acteur Tom Selleck (1945)

Le chanteur Sacha Distel (1933)

« L’homme de télévision » Pierre Tchernia (1928)



Evénements 30 janvier

30 janvier 1994 : Robert Hue devient premier secrétaire du P.C.F.

30 janvier 1979 : le gouvernement civil iranien autorise l’Ayatollah Ruhollah Khomeini, à rentrer de son exil en France.

30 janvier 1972 : des soldats britanniques tuent, en Irlande du nord, treize défenseurs des droits de l’église catholique romane. Ce jour est appelé le « Dimanche sanglant ».

30 janvier 1968 : début de l’offensive Têt avec l’attaque surprise des forces communistes contre les capitales des provinces du Sud Vietnam.

30 janvier 1963 : mort du compositeur et pianiste Francis Poulenc.

30 janvier 1958 : Wernher von Braun, créateur des V1 et V2 allemands lance pour la N.A.S.A. un satellite de 14
kg : Explorer 1.

30 janvier 1948 : assassinat de Mahatma Gandhi par des extrémistes hindous.

30 janvier 1944 : de Gaulle promet davantage de liberté aux colonies, lors de la conférence de Brazzaville (Congo).

30 janvier 1943 : les troupes allemandes capitulent à Stalingrad.

30 janvier 1933 : Hitler devient chancelier d'Allemagne.

30 janvier 1929 : création en France de l'armée de l'air.

30 janvier 1916 : les dirigeables Zeppelin bombardent Paris.

30 janvier 1879 : fin du mandat de président de la République de Patrice Mac- Mahon.

30 janvier 1875 : la France adopte le régime républicain.

30 janvier 1871 : fin du mandat de président de la République Française de Patrice Mac Mahon et début du mandat de président de la République Française de Jules Grévy.

30 janvier 1865 : l’esclavage est officiellement aboli aux U.S.A.

30 janvier 1649 : Charles 1er d'Angleterre est décapité.


Nés un 30 janvier : 

L’acteur Gene Hackman (1931)


Dans un communiqué transmis à notre rédaction un groupe de militants,  constitué en collectif  dénommé  C.M.K.D.D.H (collectif de militants kabyles de défense des droits de l’humains). Appellent les citoyens(ne)s soucieux des Droits humains à venir massivement au rassemblement qu’ils organisent le   mardi 31 janvier 2017 à 11h, au niveau du portail de l’université de Tizi‐Ouzou (Hasnawa). Afin de soutenir Kameleddine Fekhar, Slimane Bouhafs, Belaid Imad, le supporter du club MOB et dénoncer les atteintes quotidiennes aux droits les les plus élémentaires. 

Ci joint l’appel complet:

Ceci est un appel d'urgence pour sauver Kamel Eddine Fekhar, Slimane Bouhafs, les détenus d'opinion mozabites, les blogeurs 
Les droits fondamentaux sont gravement bafoués en Algérie, on ne compte plus le nombre de prisonniers d'opinion, d'arrestations, harcèlements et d'intimidations dont sont victimes des citoyens impliqués, ou pas, dans la vie politique ou associative. 
Kamel Eddine FEKHAR est un militant des Droits de l’Homme, président du Mouvement pour l’Autonomie du Mzab, défenseur de l'identité et le droit à la liberté du peuple mozabite, peuple amazigh ( berbère) d'Afrique du nord.

Il a été arrêté le 09 juillet 2015, pour avoir dénoncé les exactions commises par l’État algérien à l'encontre des M'ZAB (Mozabites) et pour avoir alerté et interpellé l'opinion internationale sur les dizaines d'assassinats des mozabites lors des événements tragiques de Ghardaia, les arrestations arbitraires, les emprisonnements abusifs et la destruction des biens de cette minorité qui ne compte que 250.000 Mozabites.

Le Dr Kamel‐Eddine Fehkar est aujourd'hui en danger de mort, affaibli par un état de santé critique et 4 grèves de la faim successives, il a entamé sa cinquième grève de la faim le 3 janvier 2017. Plusieurs de ses codétenus l'ont rejoint dans cette grève.
Il est à rappeler que 3 détenus mozabites sont morts en prison et plus de 160 militants mozabites sont dans les geôles algériennes. 
Les camarades militants du Dr Fekhar, Salah Abbouna et Khodir Sekkouti ont été forcés à l'exil, sans oublier les intimidations que subit régulièrement l'avocat du Dr Fekhar, Me Salah Dabouz.

Slimane Bouhafs, un citoyen kabyle de confession chrétienne, fervent défenseur des droits de l'Homme et président de la coordination des chrétiens en Algérie, a également été arrêté puis condamné à 3 ans de prison ferme le 6 septembre 2016. Il a été accusé d'"atteinte à la foi musulmane", alors qu'il a simplement exprimé son appartenance à un autre culte religieux. Notons que la liberté de culte est reconnue par la Constitution algérienne et garantie par les conventions internationales relatives aux droits de l'homme ratifiées par l'Algérie.

Belaid Imad, un supporter du club MOB, fut condamné à 06 mois de prison ferme pour avoir brandi le drapeau kabyle dans un stade et des blogueurs sont jetés en prison pour avoir exprimé librement leurs opinions. La liste des sévices commis par le pouvoir algérien est longue.

Plusieurs collectifs et organisations de défense des droits humains ont interpellé les instances internationales pour intervenir en urgence auprès des autorités algériennes afin d’arrêter la répression féroce qui s'abat sur tous les militants politiques et libérer les détenus mozabites, mais sans succès.

Nous, un groupe de militants, venons de créer le C.M.K.D.D.H (collectif de militants kabyles de défense des droits de l'humains).

Nous appelons les citoyens(ne)s soucieux des Droits humains à venir massivement au rassemblement qui aura lieu le mardi 31 janvier 2017 à 11h, au niveau du portail de l’université de Tizi‐Ouzou (Hasnawa).

pour dénoncer :
• L’atteinte aux droits de l’homme et à la liberté d’expression.
• Le génocide des mozabites.
• La répression qui s’abat sur les militants politiques.

Et exiger:
• La libération immédiate du Dr Kamel Eddine Fakhar et tous les détenus d’opinion, notamment Slimane Bouhafs, Imad Belaid ainsi que les blogueurs.
• L’arrêt des harcèlements et des intimidations des militants politiques.

Nous interpellons également les intellectuels et la diaspora à soutenir les actions œuvrant pour la libération des détenus politiques et d'opinion. 

Le 26/01/2017,
Le collectif de militants kabyles de défense des droits humains.

Signez aussi la Pétition

Le 07 février, c'est approximativement dans 2 semaines.
Ce jour là de l’année 1960, un certain Imache Amar, né le 7 juillet 1895, est décidé pendant le blocus alimentaire imposé par l'armée française à la population de son village Ait Mesbah (At Dwala) pour la contraindre à se rallier, laissant 5 enfants en bas âge..

Comme tant d’autres authentiques révolutionnaires, l’histoire officielle, de ceux qui ont usurpé le pouvoir en 1962, l’a délibérément oublié.

Tout simplement parce qu'il était kabyle et la cheville ouvrière du mouvement nationaliste du temps de la présence française. Plus précisément il était l’un des pères fondateurs, pour ne pas dire le cerveau, de l’Étoile Nord-Africaine (ENA), précurseur de TAMAZGHA, que nos ennemis ont baptisé ou transformé en MAGHREB ARABE.

En effet, en se situant dans le contexte de l’époque, 2 visions politiques vont s’affronter au sein de l’ENA:
- L’une est d'essence arabo-islamique telle que portée par Messali Hadj sous l’influence de Chekib Arslan et
- L’autre moderniste, laïque et algérianiste telle que prônée par Imache Amar sous l’influence de l’organisation socio-politique des villages kabyles qui ne contredit nullement les valeurs universelles.

Cette lutte se retrouvera tout au long de l’histoire du mouvement nationaliste algérien. Laquelle lutte s'est prolongée après la fausse indépendance de 1962 avec d'autres acteurs, et qui se poursuit jusqu’à date.
A l'occasion du 57ème anniversaire de la mort d'Imache Amar, le Carrefour Littéraire de Montréal organise une conférence-débat sur sa vie et son œuvre.

Je remercie infiniment les organisateurs d'avoir penser à moi pour animer une telle conférence-débat.
Rendez-vous donc le Samedi 04 février à 16h au Café le Carrefour, sis 3131 rue Belanger Est, Montréal.
Ci-joint l'affiche dans les 2 langues Français et Kabyle.

SVP partagez l'information.

Racid At Ali Uqasi



Beaucoup ne le savent pas,

L'Algérie, son nom avec sa superficie de 2 381 741 Km² n'ont jamais auparavant, ce n'est qu'après 1839 que la France coloniale avait inventé ce pays qu'elle a elle même nommée "Algérie", une stratégie coloniale pour demeurer sur ces terres, mais pour donner une apparence pour ce pays fictif, la France a décidé de le doter d'un drapeau.

En effet, ce pays fictif est doté d'un drapeau qui non seulement est conçu par la France, mais aussi n'a aucun lien avec le peuple qu'il devrait représenter, c'est à dire rien ne symbolise l'amazighité dans ce drapeau qui est pour but de priver le peuple de sa vraie identité.

La personne qui a conçu le drapeau algérien s'appelle Emilie Busquant, une femme qui fréquentait le traître Messali LHADJ, le personnage dont la France a fait le père du nationalisme algérien.
Emilie Busquant n'est pas la femme de Messali comme la présentent certains historiens algériens, mais plutôt sa maîtresse.

La première fois que Messali Lhadj est apparu avec ce drapeau c'était en 1937 comme logo de son mouvement Messaliste, ensuite il est adopté officiellement lors du défilé du 08 Mai 1945.

Donc le drapeau algérien est conçu par une femme française, une preuve que l'Algérie est une invention française





Lors de la cérémonie de Miss Amazighe qui a eu lieu il y a quelques jours de cela, un jeune amazigh du Maroc a voulu couvrir l'élue avec le drapeau berbère, avant qu'il soit arrêté par les organisatrices de l'événement et interdit d'approcher la scène avec le drapeau qu'elles ont qualifié de hors la loi.

Le premier pays du nord africain a avoir soi disant reconnu Tamazight langue national est officielle continu à ignorer tout ce qui est identité, culture et drapeau d'Afrique du nord.




Malika Matoub, la sœur du Rebelle, ne sera, finalement, pas candidate aux prochaines élections législatives.

L’information que nous avons précédemment rendu publique quant à la participation de Malika Matoub à la prochaine élection législative dans une liste indépendante de Nordine Ait Hamouda, ex-cadre du RCD, vient d’être infirmée par la concernée.

« Je ne serai pas candidate », a-t-elle dit, lors d’une cérémonie de baptisation du stade communal d’At Mahmud dans la région At Dwala, au nom de Matoub Lounès en cette occasion de son 61e anniversaire de sa naissance.

Malika a souligné qu’elle ignore  que Nordine Ait Hamouda prépare une liste pour les joutes du printemps prochain.

A rappeler que Malika Matoub a renoué avec Nordine Ait Hamouda depuis son « exclusion » du RCD.

 Merzoug Touati a été arrêté par la police mercredi dernier à Vgayet et depuis il est placé en garde à vue au commissariat central de la ville de Vgayet, avons appris via le journal francophone algérien Elwatan. Des éléments de la police ont procédé à la perquisition de son domicile et ont saisi son ordinateur. L’arrestation du jeune Touati est liée à ses publications sur Alhogra.com, blog très critique envers les responsables politiques.  Les blogueurs sont devenus l’une des principales cibles des  autorités algériennes. Arezki Merouane, administrateur d’une page Facebook (Organisation algérienne contre la chitta) a été arrêté début janvier à Bordj Bou Arréridj. La liste des victimes de ces atteintes à la liberté d’expression est encore trop longue.

Rappelons que Merzoug Touati a exprimé à plusieurs reprises son soutien aux militants du MAK victimes de harcèlement policier, aujourd'hui, l'homme se trouve de l'autre coté de la baraque,
A nous de le soutenir.

Azwaw pour Timunent



Le stade communal d’At-Mahmud, situé dans la daïra de At Dwala, porte désormais le nom de l’illustre chanteur et grand militant de la revendication berbère, Matoub Lounès.

Natif du village de Taourirt Moussa, relevant de la commune d’At-Mahmud, le regretté Matoub Lounès était un mordu de football et l’idole de toute la région. La cérémonie solennelle de baptisation du stade Matoub-Lounès a eu lieu aujourd'hui après-midi à 14h, et ce, en présence de la famille du chanteur, des autorités locales, des représentants de la DJS de Tizi Ouzou et de nombreux fans.

Doté d’un tartan de dernière génération, le stade d’Aït-Mahmoud permet à l’équipe locale du K. C. Taguemount-Azzouz, qui évolue en division d’honneur, de s’entraîner et de disputer désormais tous ses matchs à domicile.

cdd pour Timunent



Le 24 janvier 1956 est né Matoub Lounès, un homme et un artiste qui nous accompagne dans notre vie de tous les jours. Si le 25 juin 1998 avait été une journée ordinaire, si nos ennemis ne l’avaient pas assassiné alors qu’il avait encore tant à dire et à faire, il aurait eu 61 ans aujourd’hui.

Son répertoire extrêmement riche nous comble, mais nous aurions aimé le voir à l’œuvre pendant de longues années encore. Sa disparition opéra une rupture brutale avec l’ordre normal des choses. Nous avions encore besoin de lui, lui qui était le courage de la vérité. Aimé Césaire écrit: » Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. »

La voix de Matoub Lounès restera celle du peuple opprimé et oppressé. Il est de ces poètes qui inquiètent la bonne conscience que chacun entretient avec certitude; il interpelle et secoue tous ceux qui assistent à la déchéance de l’humanité dans un silence inquiétant.

Nous pensons ce jour au Dr Kamel-Eddine Fekhar qui est en train de mourir, à ses compagnons de lutte qui réclament justice, à Slimane Bouhafs et à toutes les victimes de l’injustice et de l’horreur des hommes.

Lounès nous manque car tout simplement nous l’aimons. Il est notre école, notre repère, notre espoir. Son image restera celle d’un homme de 42 ans, avec une bonté inconditionnelle, un charisme imposant, une présence qui ne laisse personne indifférent et un engagement qui force le respect.

Nadia Matoub

'' Hommage au digne fils de la Kabylie et du monde berbère ''



Matoub Lounès, le rebelle kabyle est toujours présent dans tous les cœurs Amazigh. Sur sa terre natal ou ailleurs; sa personnalité, sa détermination, ses chansons à textes poignants et ses messages exhortant; continuent d'inspirer, d'animer et de hanter les esprits. N'est-ce pas lui qui disait de son vivant : '' Ce sont mes textes et mes chansons qui parleront pour moi ! ''

Lounès; aurait eu 61 ans aujourd'hui, eh oui ! Si seulement la lâcheté et l'intégrisme n'ont pas eu raison de lu !! Face au verbe ils ont choisi la violence, face à la vérité ils ont embrassé les ténèbres.... Maudit soit ceux qui ont versé le sang innocent !!!

Matoub Lounès, chanteur et militant Amazigh; né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa, (Kabylie, Afrique du nord ) et assassiné le 25 juin 1998 à Thala Bounane.

Paix à ton âme mon frère Lounès et longue vie à ton art... Le combat continu on t'en fait la promesse.

IFLIS pour Timunent

L'esclavage en Tunisie a été un phénomène particulier de la traite arabe. Aboli le 23 janvier 1846 par Ahmed Bey 1er, puis par la France après l'instauration du protectorat français de Tunisie, l'esclavage a persisté jusqu'au début du xxe siècle.

En 1846, Ahmed Bey 1er, les tunisiens ont tenté mettre fin à l'esclavage en Tunisie, tout en maintenant le pays sous m'emprise de l'arabo-islamisme, ignorant que ce phénomène provient justement de ce Système.

Aujourd'hui, comme chaque 23 Janvier, le peuple tunisien fête l'abolition de l'esclavage, mais quel esclavage?!
De l'esclavage physique à l'esclavage spirituel et moral, le peuple tunisien d'origine amazighe ne parle et n'étudie pas sa langue maternelle, un peuple de tout ce qu'il y a de plus arabisé en Afrique du nord.

Est-ce donc vraiment la Tunisie a mis fin à l'esclavage, ou elle est confrontée à une nouvelle forme plus coriace?






« Je ne suis qu'un enfant encore, "et pauvre et aveugle et nu", mais tant de force en moi demande à sortir, la force de tout un peuple muet depuis des siècles.»

Lettre de Jean Amrouche envoyée à André Gide le 11 novembre 1928 ( In Gide & Amrouche Correspondance 1928-1950, Presses universitaires de Lyon, 2010)

Consultez le fichier PDF ICI




Selon le bulltin météorologie spécial (BMS) communiqué au journal Timunent, des orages et pluies observées dans les prochaines 48 heures dans certaines régions de Kabylie.

Le bulletin rajoute que la quantité des pluies atteindront les 40 à 50 mm dans les régions Ouest et sud de la Kabylie, à savoir Tizi Ouzou, Boumerdes, Tuviret et Bourj Bou Arrérij.

Quand aux températures, le bulletin affirme que ces régions connaitront des baisses, 1 et 2 dans les régions de l'Ouest (Tizi Ouzou et Boumerdes) et 0 et -1 dans les régions de sud (Tuviret et Bourj Bou Arrérij)

Ḥamid n'At Sεid pour Timunent



Nous venons d'apprendre qu'un accident mortel vient d'avoir lieu au tunnel de Bouzegza séparant les deux régions sud et l'ouest de Kabylie à savoir Tuviret et Boumerdes suite à un dérapage d'un véhicule transportant des ouvrier.

Notre informateur nous a signalé des morts et des blessés, mais nous n'avons toujours pas réussi a établir un bilan, la zone est barricadée par la protection civile ce qui rend difficile de fournir plus d’informations sur ce carnage.

Nous y reviendrons dès que nous aurons des nouvelles.

Ḥamid n'At Sεid pour Timunent

L'Afrique du Nord, au point de vue historique et socio-anthropologique, se distingue de ses voisins du Sud (les sub-Sahariens), du Nord (les Européens) et de l’Est (les Moyen-orientaux) par un ensemble d’éléments socioculturels ou, mieux encore, un système de codes et de façons de voir, de sentir, de penser, de croire, de parler, d’agir et de réagir communs. Ces codes et façons ne datent pas d’hier. Ils remontent à la Haute Antiquité. Leur existence, à travers les âges, signifie la permanence, sous une forme ou une autre. Tel que l'animisme qui prime toujours sur la plus part de nos gestes et de notre quotidien. Et c'est l'une des raisons qui maintiennent notre patrimoine vivace et nos ennemies furasques !

Toutes les sociétés modernes y compris la nôtre, ont gardé une part d’animisme ancrée au plus profond des superstitions populaires, et toutes les sociétés "primitives" ont adopté la religion de l’enfance de l’humanité et ont traversé cette phase magique, qui permet de concevoir l’inexplicable à travers l’hypothèse d’un monde surnaturel et invisible, qui contiendrait toutes les causes des phénomènes du monde visible.

Dans l'Antiquité, les Berbères avaient sans doute leurs propres divinités, mais comme ils ont été presque toujours en contact avec les peuples méditerranéens, ils ont aussi connu l'influences des croyances grecques, phéniciennes, romaines, égyptiennes et probablement ibériques et celtiques. Ils ont aussi exercé leur influence sur ces croyances. La terre Amazigh est associée depuis la plus haute antiquité à la Grèce, puisque Platon y situe l’Atlantide (Timée et Critias), que c’est là que le titan Atlas fut condamné à porter la charge du monde, que c’est là qu’Hercule vainquit le géant Antée,.... C’est aussi là que selon les Grecs, est née Athéna la fille de Zeus, sur les rives du fleuve Triton (aujourd'hui Lac Kelbia, en Tunisie) ... Les Berbères semblent également avoir suivi le culte de Dionysos ainsi que le culte solaire lié à Apollon, qui est la version hellénisée du dieu Baal phénicien et qui fut adoré à Troie.

Les Berbères avaient une religion fondée sur le culte des forces de la nature, du soleil et de la lune, de la mer et de la montagne, des grottes...Et leurs croyances traditionnelles sont caractérisées par le culte des ancêtres (ensemble d'intermédiaires entre Dieu et l'homme, animant l'univers sous la forme de génies, d'esprits souvent nommés djin ou ancêtres), la croyance en la réincarnation, un aspect initiatique  et, dans la majorité des cas, le matriarcat, le totémisme (expression de la communion homme-animal)  et l'impartialité de Dieu.

Ces croyances forment une synthèse de cultes et de rites agraires où l'ensemble des actions de l'homme (cueillette, garde des troupeaux, etc...) sont vivifiées et exaltées. Car pour la religion Amazigh ( et Africaine en général) tout est lié à la spiritualité, dans la vie quotidienne, par rapport aux saisons, les événements de la vie (naissance, puberté, mariage, vieillesse, mort). La frontière entre le profane et le sacré n'existe pas ''Tout est lié. Tout est vivant. Tout est interdépendant ''.

La plus part de nos traditions et nos fêtes agraires ( Ixef useggwas, Amagar n tefsut, Iweğğiben..) qui sont d'origines animistes, ont toujours eu pour fonction de resserrer les liens, de restaurer le dialogue entre les diverses composantes de la société et les cérémonies réunissent dans un seul élan spirituel et festif à la fois tous les membres de la communauté ... Elles sont bien antérieures au Christianisme puis à l’Islam, bien qu’elles en portent souvent l'apparence, comme aujourd’hui, en coïncidant avec les célébrations du calendrier musulman, elles renvoient néanmoins à un passé fort lointain. Nos rites et nos fêtes animistes combattues tour à tour par le judaïsme, le Christianisme puis par l’Islam qui ont vu en elles une forme de superstition et une persistance du paganisme tout comme cela s’est passé dans d’autres civilisations , notre peuple s'est trouvé dans l'obligation de les dissimuler sous les religions actuelles qui s'avèrent moins naturelles et plus matérialistes.  Tout comme les Amérindiens qui été obligés d’embrasser le Christianisme et qui ont continué leurs pratiques religieuses animistes sous des aspects bien catholiques au sein même de l’église ! Les nôtres ont emprunté les formes extérieures pour pouvoir se perpétuer en toute impunité : adoration des icônes et reliques chrétiennes ou invocation de la « baraka » des saints de l’Islam, pèlerinage saisonniers aux lieux saints, retraites spirituelles sous couvert de religions officielles, prières, jeûnes, sont encore pratiqués dans le même esprit animiste originel.

Nos traditions et nos croyances ancestrales sont les mamelles du peuple amazigh. Notre quotidien est notre temple et notre religion, car croire en une âme, en une force vitale, animant non seulement les êtres vivants, mais également les animaux et les éléments naturels (pierres, arbres, vent...), croire que ses âmes ou ces esprits supérieurs (ceux des défunts ou de divinités animales) peuvent agir sur le monde ici-bas, de manière bénéfique ou non, nous rend plus compatissant, plus ouvert et surtout plus humain. Qu'il convient ou pas de vouer un culte à mère nature cela importe peu, le plus important c'est que la nature est pleine d'enseignements, qu'il suffit juste  d'ouvrir grands les yeux, et de s'instruire.

IFLIS pour Timunent

Qu'on arrête de qualifier les kabyles de koffars (mécréants) !
Ce n'est pas parce qu'un kabyle consomme de l'alcool ou du sanglier, qu'il soit mauvais.

Bien au contraire, ceux qui vivent et profitent de ce qui leur a été offert, ce sont ceux-là les plus charitables, les plus humains et surtout les plus sensibles.
Qu'on nous aime ou qu'on nous haïsse, mais qu'on nous fiche la paix !
Heureusement que ces photos aient été prises dans "la capitale de la culture arabe", Annaba là ou le choix d'être musulman et alcoolique leur a été permis.

Autrement, on nous montrerait encore du doigt !

Malgré aussi que c'est la marchandise qu'on nous importe est la même qu'on consomme.
Matoub Lounes a dit : " Tḥemlaɣ lḥukuma, s ikumya iɣ-d-ssawaḍ, tḥemlaɣ mačči d kra tekreh kan mi ara d nɛeggeḍ"


Aken is yena Lounés Matoub paix a son âme :
« je ne suis pas militant de partie , mais militant de la vie de la poésie , de la liberté , de la démocratie , de l'amour , de la fraternité .....
J'adhère à mon propre partie celui de la franchise , de la loyauté et de la fraternité » .

Pour ma part je rajouterai : « On fait partie du problème ou on fait partie de la solution, on ne peut pas être entre les deux . L'union est inévitable pour une Kabylie libre et pour quoi pas  indépendante ! »  .

Les erreurs humaines nous mènent à une perte de stabilité…
Perte en général ! 

Lorsque les uns se préoccupent du trou , les autres simples spectateurs; jugent au lieu d'agir, ruminent au lieu de faire face au naufrage. 

Doit-on tenter de prévenir ce naufrage ou laisser couler ce navire !?

Quoi que l’on décide, Nous n’en avons pas encore fini avec les trous du C.....qui nous entourent !

On comprend aujourd’hui pourquoi la démocratie en Algérie ne sera jamais appliquée; car certains luttent, militent pendant que d'autres en profitent , assouvissent leurs désir de pouvoir et de richesses ...

Depuis l'ouverture politique en 1989 beaucoup de partis ont obtenu leur agrément. En théorie ça aide à la démocratie et à l'alternance au pouvoir. En réalité le pouvoir ordonnateur a mis en place toutes les lois et les règlements nécessaires pour ne  permettre aucune action politique plausible à ces partis. Pas de proposition de lois, pas de TV, pas de radios, pas de tribunes écrites, pas de meetings (pour la plupart du temps) La question fondamentale qui se pose . A quoi servent alors les partis politiques sinon pour la figuration à la vitrine extérieure ? Le pouvoir est maître de tous les jeux et les enjeux.Rien n'est laissé à ces partis dans l'espace public ? RIEN. Néanmoins Il faut dire que ces partis malgré leur marginalisation essayent selon leurs moyens respectifs de sortir de l'ombre ne serait   en faveur des citoyens structurés. Pendant que le nombre de militants reste insignifiant, la population reste indifférente sur tous les sujets Alors à qui la faute ? aux partis ou à la population qui ne s’intéresse pas à la chose politique ?La population est active juste pour la critique de ces mêmes partis à l'exclusion du pouvoir  concernant le boycott. En dehors des deux partis Kabyles il y a aux dernières nouvelles 70 partis agréés moins les deux de Kabylie. A l'APN et au Sénat,il y a plus de 800 parlementaires moins au bon cru,40 députés Kabyles. dans ces conditions que pourront faire ces partis kabyles devant une ultra majorité acquise. des partis Etat ? être ou ne pas être c'est du Kif Kif au même.,  Mais, il y'a un mais. nous sommes dans un Etat" unitaire et indivisible" dit on, comment marquer cette spécificité  régionale, par la désobéissance civile ? Qui est cette société civile inexistante et qui ne s'assume nullement ?.Ce qui peut être écrit sur papier ne peut être transposé facilement sur le terrain . 
A bon entendeur .

Ṭṭelba n txidas 
Nenceden  tikarkas 
Qeṭṭun s leqbayel tawaɣit 

D aklan d afras 
I yaεdawen n tissas
Tudert-nwen ur tettissin talwit
        
               Erret aḍaṛ

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qu'une personne a  engendré a un  certain moments.  Le propre d'une intelligence, c'est de pouvoir poursuivre deux raisonnements à la fois : comprendre que les choses sont désespérées et vouloir les changer quand même avec un nouveau raisonnement qui pourra améliorer les choses » . 

 Les partis qui se présentent comme démocrates sont les premiers à défendre la dictature. 
Un parti politique qui refuse l’existence d’un autre mouvement politique pacifique n’est pas un parti démocratique. Le MAK et tout autres   partis et mouvements ont aussi le droit d’exister en Kabylie ou ailleurs. C’est au peuple kabyle de décider de son avenir .

Nos parents étaient arnaquer par le mensonge d'une patrie  nommer l'Algérie , islam ,nation arabe, panarabisme  .....  Jusqu'à  nos jours  le colonialisme ravage la Kabylie .. En plus on doit vivre notre période et arrêter de se lamenter ... On est dans l'âge des parents nous aussi , ḍ leweqt aḍ a necmer iɣalneneɣ aḍ a nekess azaglu af iɛrurneɣ aken aḍ d neḥyu tamurt-neɣ tabaylit-neɣ ur teli d tamssalt n laɛmer i silaqen ḍ taḍukli  ....

La nouvelle  génération militante dont je fais partie , enflammera  le flambeau et la voie de la liberté. Rien ni personne ne pourra nous arrêter car nous avons choisi la liberté , l’honneur et la dignité. Sauver la Kabylie est le devoir de chacun de nous. Celui qui marche trouvera sa destination, celui qui travaille d'arrache-pied avance pour atteindre son objectif, mais celui qui cultive l'inertie récolte l’obscurité et le désespoir et là où il y a de l’obscurité,  il n'y a nulle lumière .
" Ce qui nous anime ce n'est pas un emblème, ce qui nous motive et ce qui nous pousse constamment à militer pour les droits de notre  peuple  est le droit à la dignité et à la liberté.

Notre démarche ne dépend d'aucun calcule politique et moins d'une  stratégie étatique pour faire allégeance à tel ou tel régime ou idéologie.
Nous avons la conviction définitive qu'aucun homme n'est sujet à l'asservissement. Le droit à la dignité et à la liberté sont des droits naturels et inaliénables, ils sont  plus sacrés qu'une religion. 
 Lorsque notre liberté est bafouée voir confisquée , nous sommes les dépositaires d'un héritage riche et inestimable , en matière de résistance , de solidarité et de justice. 
L'impunité de ceux qui nous offusquent temporairement  , ne peut  former un obstacle pour notre chemin vers la liberté vers des jours meilleurs pour la kabylie indépendante et souveraine .

IFLIS pour Timunent

Oser réclamer l'indépendance de la Kabylie, revient à créer une brèche d'espoir, celle de voir un jour nouveau porteur de liberté et de justice. Après avoir lutté pour un réveille collectif algérien qui tarde à se réaliser. Nous tournons vers le peuple qui l'a toujours voulu sans rien exiger des autres. Nous avons l'espoir de vivre notre rêve quitte à se séparer des nôtres. Libre, c'est le mot que l'on emploie pour désigner les hommes en instance de séparation, une séparation douloureuse mais justifié, un abandon pénible mais obligatoire. Les sacrifices de nos aînés et la patience de notre peuple touche à sa fin. Face à un pouvoir incrusté, anesthésiant, falsificateur, qui ne se souci que de ses propres intérêts, et face à un peuple endoctriné qui refuse toute vérité. Nous voulons préserver les nôtres et le peut de dignité qui nous reste.

Oser réclamer l'indépendance de la Kabylie, c'est vouloir réconcilier, une partie de l'humanité avec son passé, son histoire, c'est aussi œuvrer pour la sauvegarde du patrimoine et des fondements ancestrales de notre société. Une culture ne se résume pas à des célébrations surveillés et souvent folkloriser, une culture se vit au quotidien, librement sans contrainte ni pression. Nos ancêtres étaient des hommes libres, et leurs résistance a anéanti plus d'un colonisateur. On a certainement été influencé par les différentes civilisations qui se sont installées sur nos terres ( grecque, romain, bizontin... ), mais on a su préserver notre particularité et notre appartenance. On est amazigh, kabyle depuis l'ancienne civilisation jusqu'à nos jours, et aucun facteur ni préoccupation ne doivent détourner le regard du peuple kabyle de son idéal : se libérer tel est le but !!

On dit que : '' si la force à fait les premiers esclaves, leur lâcheté les a perpétué ", et nous, nous refusons la soumission et le joug de l'esclavage par nos soi-disant frangins qui réclament l'unité national.

Pour ceux qui ont la mémoire courte et surtout sélective,
l’autodétermination n’est rien d’autre pour nous, que le retour à la source étant donné que la Kabylie a toujours vécu de manière libre et indépendante jusqu’à l’occupation française en 1857... Décidant par elle-même et pour elle-même de sa configuration politique. On avait jamais imposé à la Kabylie de renoncer à son identité millénaire. La Kabylie a perdu sa souveraineté en 1857, mais notre combat; libérateur, entend lui restituer sa souveraineté afin de prendre en charge elle-même son destin.

L'option de l'auto-détermination permet d'obtenir une audience internationale. L'idée de l'autonomie peut renvoyer aux affaires intérieures d'un État .Moi, j'ajouterai que la définition même du terme "Autodétermination" renvoie au CHOIX du peuple; à lui de proclamer le statut qui lui conviendra le mieux. A force de "mendier" l'idée de l'autonomie/fédéralisme, on nous a réprimé d'avantage. Alors, il est temps de nous comporter comme un peuple éveillé et réveillé et de se prendre en charge!

Dans la politique on met les mains dans le cambouis. Chacun manipule l'autre, et c'est le plus rusé qui l'emporte définitivement ou provisoirement. Entre ingérence et recherche d'aide, dans le monde trouble de la politique la fin justifie les moyens. Et c'est là que nous avons besoin de visionnaires qui nous servent d'éclaireurs dans la géopolitique actuelle, afin de nous indiquer le moment propice de la traversée. La prudence et la vigilance sont de misent, mais se fier à la peur paralysante revient à rendre service aux ennemis du dedans et ceux du dehors.      

Et puis n'oublions pas que de 2001 à 2010, monsieur Ferhat Mheni n'a cessé d'inviter le régime autiste Algérien à la table de discussion pour étudier l'option d'une large autonomie pour la Kabylie au sein de l'Algérie. Une solution complexe mais cohérente et un projet clair et lucide que l'État a ignoré. Et c'est suite à ce refus,  souvenez vous, qu'il a passé à la formation d'un gouvernement provisoire de la Kabylie, en réclament l'autodétermination. En exil, il tente  d'impliquer la communauté internationale dans la résolution du mal à vivre kabyle au sein de l'Algérie post-coloniale, décrite officiellement au sein de l'ONU comme pays ARABE.

Personnellement je trouve la démarche sensée et très intelligent. Dure mais nécessaire. Il nous est plus possible de faire partit d'un état raciste et sans principe, et il nous est plus possible de cacher le soleil par le tamis !

IFLIS pour Timunent



Azul fellawen
Chers auditeurs, auditrices:
Émission INAGAN sur radio TIZIRI vous donne Rendez-Vous Vendredi le 20 Janvier 2017 à 21h. Notre invité sera Larvi YAHIOUN : écrivain , enseignant de langue et culture amazigh et militant de la cause kabyle .
Pour écouter notre émission en ligne sur: Radio-tiziri.com
Ou sur l'application TuneIn
Émission présentée par :
Malika At Maammar
Et
Yahia At Laaziz

Soyez au rendez-vous

Dans une contribution rendue publique par le matin.dz. le docteur  Houcine Toulait, spécialiste des politiques linguistiques, il s'est longtemps revenu, après un an de son officialisation, de l’état des lieux de tamazight, son usage, sa "non" prise en charge.... Et autant de questions liées à l'avenir de la langue kabyle ..!

Concernant l'appui que devait avoir tamazight des partis politiques, au moins de ceux dits kabyles, le Dr Toulait, avait précisé que le FFS et le RCD sont ailleurs et ils n'ont plus le soucis de porter sa question, avant de conclure cette parenthèse, l'auteur de la contribution avait quand-même reconnu la position salutaire du MAK, à ce propos, avait écris: " le MAK est en fait la seule force politique qui priorise clairement la promotion de la langue kabyle (taqvaylit) et, par voie de conséquence, Tamazight.

Pour le docteur, une langue sans aucun espace institutionnel propre à elle est menacée d'extinction. " les spécialistes des politiques linguistiques sont unanimes à dire que quand une langue n'a aucun espace dans lequel elle est la première langue, elle devient alors extrêmement fragile et est même sujette à extinction", avait-il argumenté son analyse.

Très pessimiste, voir très négatif quant à l'officialisation de Tamazight, qui selon lui, le but recherché par le pouvoir algérien serait plutôt sa patrimoinisation et son accompagnement à la mort, à ce stade de danger de mort qui guère la langue kabyle, le spécialiste avait déclaré convaincu que :" .... La langue kabyle doit-être la première langue officielle de la Kabylie, c'est la seule manière de la sauver".

Après avoir étalé scientifiquement les manières possibles pour l'existence de la langue kabyle et aussi les dangers permanent qui la menace d'extinction, le Dr Houcine Toulait, avait confirmé que: "une langue se développe quand elle a un espace politique, une population de locuteurs qui en font bon usage et des institutions qui la protègent"

Massyl Megatti pour Timunent



Le Dr. Kamal Fekhar vient d'être transféré à l'hôpital de Menia en raison de la dégradation de son état de santé en prison suite à la énième grève de faim qu'il a entamé!!
Le maître Debbouze l'avocat de Dr. Fekhar a publié l'info à l'instant.
Nous venons de recevoir des nouvelles du docteur Fekhar Kamal Eddin à l'hôpital après la forte dégradation de son état de santé
Pour rappelle le Dr. Fekhar mène une grève de la faim depuis le 2017.01.03 pour protester contre l'injustice qu'il subit de la part des gardes pénitenciers.

La Kabylie et la démocratie Ernest renan, historien, philosophe et écrivain français(1823-1892) disait après avoir lu Hanoteau et De Letourneux dans « La Kabylie et les coutumes kabyles », que « L'organisation politique kabyle représente l'idéal de la démocratie, telle que l'ont rêvé nos utopistes. » 

De tout temps, la Kabylie a vécu selon une organisation qui n'a rien à envier aux démocraties occidentales. Le village(tadart), la tribu (el aarch) étaient régis par une assemblée (Agraw ou tajmat terme arabe) . Elle était composée des hommes majeurs, quelle que soit leur situation socio-économique, qui élisaient un amin ou amoqran en berbère et un ukil pour l'assister. L'amoqran dirigeait les débats,  prenait note(oralement) des décisions pour leur application. L'amoqran et l'oukil devaient appartenir à deux clans différents, pour un équilibre des pouvoirs, faire un contre poids. C'était l'ukil qui tenait la caisse. Ces deux personnes n'étaient pas rémunérées et pouvaient être destituées à tout moment, pour manquement, il n'y avait pas de mandat. Il n'y avait pas de juge dans cette organisation, les décisions étaient prises à l'unanimité.

Cette assemblée émettait souverainement les règles de vie à respecter, pour la cohésion du village. Tout comme l'amoqran et l'ukil, elles pouvaient être changées ou adaptées à l'unanimité à tout moment, selon l'évolution de la vie et des besoins. Les règles n'étaient pas transcrites, chacun les retenaient oralement, c'est peut-être pour ça qu'elles n'étaient pas rigides. Dans l'assemblée les vieillards étaient particulièrement écoutés, pour leur expérience et leur sagesse. Selon le code d'honneur les meurtres étaient vengés par les liens du sang. Mais l'accusé pouvait demander pardon devant l'assemblée, et même si celui-ci lui était accordé par la famille, il était exclu de la communauté. Sinon la peine de mort était prohibée par l'assemblée, elle n'était prononcée qu'en cas de haute trahison, mettant en péril toute la communauté. Et même dans ce cas il y avait la possibilité d'implorer le pardon. Sinon pour les vols par exemple, on punissait en exigeant le remboursement de dix fois ce qui a été volé. Pendant ce temps chez les musulmans on coupait les mains et en Angleterre on pendait. L'assemblée avait aussi un rôle social.

Elle organisait aussi tiwizi (action de solidarité), selon les besoins de la population et des individus. Il s'agissait de se solidariser, de se mettre ensemble pour réaliser des tâches communes ou aider quelqu'un. Le village kabyle était déjà animé d'un esprit municipal (gestion et administration d'une commune) et de civisme. Les citoyens vivaient selon les règles promulguées par la collectivité, donc acceptées de tous. C'est ça qui faisait sa force. Toutes les invasions et occupations étrangères qu'a connues la région, ont essayé de détruire cette organisation pour la remplacer par les leurs. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle leurs a toutes résistées.

Avec l'invasion arabe, c'était une organisation plutôt théocratie, la population devant vivre selon les lois coraniques véhiculées par le marabout. On sait que les Turcs en Algérie, ont imposé une organisation de type féodal (caïds, bach aghas, beys et deys), sauf en Kabylie. La preuve ils n'ont pas réussi à s'y implanter vraiment, ils se sont contentés de construire des Bordj (forts), comme celui de Sébaou, Boghni pour vivre en autarcie. Ils n'ont même pas réussi à imposer le payement de l'impôt, comme s'était le cas dans le reste de l'Algérie. Pour la simple raison que la Kabylie avait sa propre organisation. Elle a résisté jusqu'à leur départ en 1830. La politique française qui consistait à mettre en place des caïds, grands seigneurs pour gouverner des populations habituées à une gestion démocratique, et des cadis pour juger, ce que faisaient habituellement l'Agraw (l'assemblée du village) avait échoué. Les Kabyles ont réagi à la promulgation de la « législation berbère » et l'ont rejetée, même si elle était inspirée des coutumes kabyles.

C'est de là que naquit « Le mythe berbère », caractérisé par les valeurs de démocratie et de liberté, mais surtout « le mythe kabyle ».  Il désignait un certain nombre de valeurs inexistantes ailleurs. Il y avait l'habitude de travail du kabyle(car il vivait du travail), ses notions de libertés, l'honneur (reconnaissance de chacun et rejet du mépris), l'islam plutôt superficiel qu'il pratiquait ( donc plus libre à l'égard de la religion). Dès les débuts de l'occupation française, il fut distingué du reste de la population algérienne. Il était qualifié d'économe, d'audacieux, de rusé, de pragmatique et de réaliste. Mais c'était surtout l'organisation sociale et politique qui frappa les sociologues et anthropologues de l'époque. Les coutumes kabyles avaient indéniablement un caractère démocratique.

IFLIS pour Timunent



Dès les premières heures, un groupe de citoyen a procédé à une action hors du commun, mais plaine d'humanisme.
En Kabylie qui est actuellement couverte de neige, les oiseaux ne trouvent plus rien à manger, c'est pourquoi les citoyens se sont rassembler par dizaines pour semer du blé un peu partout pour que ces petites créatures puissent se nourrir, ce n'est déjà pas évident pour l'Homme de se procurer quoi manger dans un climat pareil, que dire des créatures aussi faibles que sont les oiseaux.

Les valeurs de la Kabylie sont universelles quelque soit pour aider les démunis ou protéger l'environnement.


Comme nous l'avons annoncé dernièrement, la neige fait ravage en Kabylie, les régions montagneuses sont toutes paralysées, et dans les prochains jours, le pays kabyle est mené à affronter un froid glacial dont les températures sont négatives, la neige a atteint même les régions des hauteurs de 300m, et de 100m dans les jours à venir.

Jusque-là, le peuple kabyle n'a reçu aucune aide des autorités algérienne, comme à chaque fois, en 2005 et 2012, la Kabylie s'est retrouvée toute seule à affronter le froid avec des moyens de bord, les routes sont bloquées dans la plupart des régions montagneuses, les transports en communs ne travaillent donc plus, et les citoyens ont du mal à se déplacer pour subvenir à leurs besoins.

en Kabylie, le gaz de ville n'est pas servi, du moins pour la plupart, les citoyens se sont retrouvés dans l'obligation de chaîner pour s’acquérir une bouteille de gaz butane, ce qui a mené certains à ce réchauffer voir même à préparer leurs repas au feu comme à l'ancienne.

Le peuple kabyle n'est non seulement privé de son identité et de son droit à exister en tant que tel mais aussi on l'empêche à subvenir à ses besoins primordiaux, résoudre ses propres problèmes. aujourd'hui il est plutôt dépendant d'un System qui n'offre aucune solution.
Premières chutes de neiges et les routes sont barrées, pas d'électricité, au lieu de profiter et apprécier les moments de neige, les gens sont confrontés à des problèmes qui s'ajoutent à ceux qui existent déjà.






Jugurtha Yazid

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