Ce Jeudi dernier, 23 février 2017, en Kabylie , un mouvement appelant à la liberté et à l'émancipation des ânes de la Kabylie a vu le jour, et ce; dans le ''daynin '' de '' Da Saïd bu tlufa ''. Une première en Algérie !

Les membres fondateurs de ce mouvement d'ânes , se sont réunis pour poser les fondements de leur organisation et annoncer la naissance de ce qui est sensé les représenter.

Parmi les initiateurs; mon âne qui en ai le fondateur ainsi que les ânes et les ânesses de mes voisins. Un chien s'est même lié à leurs cause, avec le soutien de '' Da Ahmed '' surnommé '' Agoujil n wawal ''. Ce dernier leur avait promis le soutien du '' RNDC ''( Rassemblement National Démocratique des Chiens ) et même deux chats de na Fadema i Fetlen Seksu étaient de la partie.

Cette nouvelle organisation se dénomme : '' RAK '' ( Rassemblement Des Ânes de Kabylie ). Les assises sont prévues pour l'été prochain. Le fondateur ( mon âne ), a déclaré à un quotidien Algérien que son mouvement ambitionne une vision d'avenir pour les générations futures. En ces termes :

'' Si la Kabylie ne peut pas raisonnablement, à elle seule, porter l'Algérie sur le dos, elle ne peut pas non plus tourner le dos à l’Algérie ''

Ce mouvement autonomiste et démocrate est à l'image de ce pauvre animal, car qui se fait âne, tout le monde voudra le monter...Pensées limités, rêves limités, réalité obscurci...!!

Déclarer que par eux la Kabylie est liée par un lien sacré à l'Algérie, et qui revient à dire que leur esclavage doit demeurer et qu'être maître de leurs destins les effraient. Un mouvement fiévreux et irrationnel qui se balance entre vouloir être autonome et vouloir continuer à porter sur le dos le poids de l'esclavage.

Sur ce, vous pouvez croire en une Kabylie libre de deux façons, ou comme la soif croit à l'orange, ou comme l'âne croit au fouet... A vous d'en juger !

AZWAW pour Timunent



Visiblement, l'alliance avec les islamistes a porté atteinte au RCD qui se dit toujours laïc et opposant du pouvoir central d'Alger.

Le président du RCD a accordé une entrevue au journal Le Point Afrique, dans laquelle il explique, entre autre sa vision et son choix d’aller aux législatives de Mai 2017 après les avoir boycotté en 2012. Mohcine Belabbes s'est également exprimé sur l'état de santé de Bouteflika et sa capacité à gérer le pays.

Pour lui, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, même malade "gère le pays" et aucun président avant lui, ne l’avait géré de la sorte et surtout depuis 2014. "Personnellement, je pense que le chef de l'État algérien n'a jamais géré le pays comme il le gère depuis 2014. La raison est très simple. Quel chef d'État algérien a osé réviser la Constitution aussi profondément comme l'a fait Bouteflika en février 2016 ? Et quel chef d'État a révisé la loi électorale pour exclure des partis politiques de la compétition électorale comme Bouteflika l'a fait ? Rien de cela n'aurait pu avoir lieu si le chef de l'État ne dirigeait pas", faisait-il remarquer à son interlocuteur.

Et même s’il estimait que le pouvoir "qui s'est largement renforcé et qui a décidé d'en finir avec le multipartisme en tant que mode d'organisation démocratique de l'alternance au pouvoir", il n’en demeure pas moins convaincu que "l'histoire des peuples est pleine de dirigeants aux capacités limitées qui n'ont abandonné le pouvoir que pour rejoindre leur tombe", mais Mohcine Belabbes voit le "problème ailleurs".

Étrangement, sur la question de la destitution de Bouteflika, soulevé il y a quelque temps par lui-même, le président du parti cher au docteur Sadi, n’a plus envie que Bouteflika soit destitué car, selon lui, un parti politique n'est pas là pour répéter les mêmes propositions tout le temps. "Nous n'avons pas été entendus sur l'impératif du respect de la Constitution, la mise en œuvre de l'article 102 dans ce cas. Notre proposition n'a pas été partagée. Par contre, notre objectif stratégique demeure inchangé : comment doter notre pays d'institutions et de dirigeants légitimes et crédibles" !

Puis, de réaffirmer que "le problème en Algérie n'est pas lié au fait que le chef de l'État soit malade ou gravement malade ou pas du tout malade. Le problème se pose en termes de légitimité. Si on résout ce problème, le reste coule de source. Nous avons eu par le passé des chefs d'État qui n'étaient pas malades, mais qui étaient aussi illégitimes parce qu'ils étaient le fruit de la fraude électorale", maintenait le président du RCD.

Pour rappel, le Rassemblement pour la culture est la démocratie fut l’un des premiers partis politiques à avoir annoncé sa participation aux législatives de mai prochain.

Lire l'article sur Le Point Afrique

Yacine Djouder pour Timunent



Après les deux terroristes abattus hier à Maâtkas, neuf autres ont été neutralisée à Azzefoun

Selon diverses sources, l’opération a lieu à mi-chemin entre Azeffoun et Tigzirt, durant laquelle les militaires ont réussi à mettre hors d’état de nuire les neuf éléments armés, alors qu’une vaste opération de recherche est enclenchée par la suite pour débusquer le reste de ce groupe.

Cette opération de qualité, qui est toujours en cours, s’est soldée par la récupération de deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, cinq fusils de chasse, une quantité de munitions et divers objets.



Des coups de feu ont été entendu ce matin vers 7h dans la région de Maâtkas à une vingtaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, avons appris par des citoyens de la région.

Deux terroristes ont été éliminés lors d’un accrochage avec les militaires, devant la brigade de gendarmerie de la région dite Bouhamdoune ou se trouve le lycée polyvalent de Maâtkas.

L’accrochage a également causé la mort d’un militaire et d’autres blessés, a-t-on ajouté.




 La nuit du 25 au 26 octobre 2016, le village Ighraiene (Idjeur – Bouzeguene) s’est retrouvé dans le choc de la disparation du jeune Kamel Bazi, âgé de 24 ans, quelques minutes après la fermeture de sa boutique aux environs de 23h30. Très vite, le questionnement qui entourait la disparition du jeune homme ne ressemblait pas à une absence momentanée, vu qu’une flaque de sang a été retrouvée près du village le jour même.
Depuis, malgré tous les efforts déployés, rien à l’horizon ne présageait de bonnes nouvelles. En décembre dernier, les villageois croyaient le mystère levé après la découverte d’ossements humains dont un crâne, dans un terrain dénommé “Imjad”, près du village d’Ifigha. Mais aucun résultat n’a été confirmé ni infirmé sur l’appartenance de tels ossements. Cependant, personne n’est au courant de l’évolution des choses. Après plus de 75 jours, les autorités concernées n’ont communiqué aucun rapport quant à l’ADN des ossements retrouvés. Leur silence enfonce davantage et la famille de la victime et le village dans l’incompréhension.
Quant à la famille de la victime, elle ne souhaite que comprendre les tenants et les aboutissants de la disparition de leur fils, et aussi connaître les présumés criminels qui ont fauché la vie de Kamel. Elle souhaite que justice soit faite !Plusieurs actions pacifiques ont été organisées par les habitants d’Ighraiene.
On cite par exemple le rassemblement organisé le 29 novembre dernier devant le même tribunal, un autre au niveau de la brigade de la gendarmerie d’Ifigha ; celui organisé devant le siège de la Sûreté de la daïra de Bouzeguène.
À chaque rassemblement, des slogans dénonçant le silence des autorités locales et demandant la vérité et toute la lumière sur ce qui entoure la mort du jeune Kamel Bazi.
Malheureusement, l’enquête semble au ralenti pour ne pas dire arrêtée complètement vu l’indifférence totale des autorités.

M. Zahir pour Timunent

 



Les taupes du panarabisme infiltrés au sein du MAK, se présentant comme Kabyle autonomiste sont démasquées. Soutenus par les tordus d’Alger, ils ne sont plus à leur première manipulation et tentative de détruire la Kabylie.
Hier ils étaient contre Alger, aujourd’hui, ils sont certainement financé par ce dernier car expliquez moi la façon qu’un mouvement tout juste naissant puisse avoir autant d’aura au sein de la presse écrite, oral, et télévisuelle et surtout les faveur d’Alger et peut-être même de Paris. De la publicité, en voici, en voilà, partout, ils sont partout, à en croire que nous allons en trouver chez Ardis « des autonomistes » Kabyle.  Est-ce des produits alimentaires, d’entretiens, ou des marionnettes, en tout cas ils sont. Les organes de propagande en font une large propagande, nouveau produit, celui qui s’est constitué n’est pas bien (MAK), celui là c’est l’avenir. Je pense que vous avez compris de qui je parlais,  tous ces gens prétextant tout motif pour justifier l’injustifiable, donner des raisons de l’existence de ce nouveau produit qui jadis fut nocif. Alors Peuple Kabyle, pour vous rendre compte de ce que j’avance, observer dans le proche avenir, le changement dans la vie de ces agents d’Alger ou de leur famille. Je vous demande uniquement de ne pas vous faire berner par ces transfuges et ces anciens reflux du RCD et du FFS qui vont sans nul doute se présenter aux prochaines élection dans l’espoir de détruire les avancées écrites de l’indépendance de la Kabylie.
Leur existence n’a que pour objectif de détruire cette indépendance qui nous tend les mains, dans un premier temps, ils vont vous vendre du rêve avec les deniers d’Alger, mais sachiez que le moment voulu et opportun pour Alger, la Kabylie disparaîtra, et n’aura plus qu’une existence historique et géographique. Etre Kabyle signifiera alors, être fils de rien ou d’Algérien.

Mohamed Aqbayli



Après la défaite à domicile de la JSKabylie face à JSSaoura, les supportes du club Kabyle se révoltent contre Hannachi le président qui n'arrête pas d'entraîner la vers l'inconnu.


Sport (Timunent) - Une nouvelle défaite pour la JS Kabylie cette après midi à domicile contre le club Saharien JS Saoura de Béchar, la rencontre s'est déroulé dans l’espoir d'une victoire qui permettera au club kabyle de se remettre sur les rails après sa victoire précédente lors des préliminaires de la compétition africaine de quatre buts zéro face à Monrovia du Bénin, avec ce match nul de 0 à 0 à Tizi Ouzou, la JSK vient de mettre un pied dans la ligue 2 du championnat Algérien, se sera une première pour ce club qui n'a jamais mis les pied dans la deuxième révision depuis qu'il à rejoint la ligue 1.



Espagne (Timunent) - C’est une première! Les forces armées espagnoles viennent de lancer un programme d’enseignement de la langue amazighe à leurs soldats. L’initiative a démarré au préside occupé de Melilia et sera ensuite généralisée au préside occupé de Sebta et aux Iles Canaries.

Alors que l’enseignement de la langue amazighe piétine au Maroc, en Algérie ainsi que tous les pays concernés par cette langue et provoque même des polémiques, l’Espagne vient de prendre une initiative de nature à promouvoir davantage cette composante du patrimoine culturel nord Africain.

En effet, les forces armées de la Péninsule ibérique ont mis en place un programme d’enseignement de la langue amazighe et ses variantes au profit de leurs militaires ayant formulé le souhait de l’apprendre volontairement, contrairement aux Algériens qui n'arrêtent pas de la prendre pour une menace pour la langue du paradis (l'arabe).

L’initiative a été lancée dans le préside occupé de Melilia par l’état-major des forces armées espagnoles en collaboration avec le gouvernement autonome de la ville occupée, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum Marocain dans son édition de ce week-end des 25 et 26 février.

Et de préciser que cette initiative culturelle sera progressivement généralisée par la suite dans le préside occupé de Sebta et aux Iles Canaries. Les Espagnols ont procédé ainsi car l’amazighité fait partie du patrimoine culturel des peuples de la région, fait remarquer la publication.

Cette nouvelle donne, favorablement et chaleureusement accueillie par les Marocains et les Espagnols des deux rives, a été rapportée par des médias espagnols, proches des services de renseignements ibériques, ajoute la publication.

Et de souligner que les militaires détachés à la Base 13 installée dans le préside occupé de Melilia pourraient déjà tirer profit de ce programme d’enseignement pour l’apprentissage de la variante amazighe particulière aux zones du Rif.



En 2017, nous préférons encore appeler nos régions avec des noms qui n'ont aucun sens ou des noms avec des langues étrangères qui n'ont pas les mêmes significations que les noms originaux que de les appeler avec leurs vrais noms, je vous donne quelques exemples: AZAZGA: Un nom qui n'a aucun sens dans aucune langue dans le monde, une appellation héritée du colon français adoptée par le colon arabo-salafiste Algérien dans le seul but unique qu'est de dépersonnaliser la région, alors que son vrai nom est "iεeẓẓugen" qui veut dire en kabyle "les sourds", ce nom comme la plupart des noms des villes de Kabylie a été attribué à partir de l'histoire de la région. Beni-Douala: Dont l'original est At Dwala, dont le déterminant "AT" est arabisé sans lui donner sa vrai signification; AT, qui signifie "personnes originaires de" ou "personnes propriétaires de" tandis que BENI, ce mot arabe signifie "enfants de ou fils de", beaucoup de villes sont victimes de cette forme d'arabisation, nous comptons: At Yanni, At Zmenzer, At Wertilan, At Abbas, At Aissi...etc Par contre, il existe d'autres cas de figures ou le nom original n'est pas seulement ignoré mais carrément oublié, prenons exemple de "Mirabeau" ou l'actuelle DBK, Mirabeau est un nom attribué par la France coloniale avant que l'Algérie arabo-islamique ne la baptise en arabe et la nomme "Draâ Ben Khedda". On peut trouver aussi d'autres région dont le nom est berbère mais nous ignorons la signification, prenons "Maâtkas" ou "Lemεatqa" à titre d'exemple, ce nom est aussi déformé comme était le cas d'iεeẓẓugen dit AZAZGA, le nom vient du mot berbère "Aεtaq" qui signifie "défendre" ou "la défense", ce nom a été attribué à la région suite à son histoire avec ses régions voisines dont Amechras. Nous pouvons trouver le mot "Aokas" en kabyle "Awqas", ce nom existe toujours et garde la même prononciation originale, sauf que rares sont ceux qui connaissement ce que signifie vraiment ce mot? Awqas un l'un des poissons cartilagineux, connu sous le nom de requin.

A Tuviret, le nom de la région d'Imcheddalen est non seulement arabisé mais aussi islamisé, aujourd'hui dans les administrations algériennes, on entend le nom cette ville prononcé MECHD'ALLAH, le nom original "imcheddalen" signifie "les fourmis rouges", le nom administré ne signifie rien mis à part le mot ALLAH qui veut dire dieu en arabe.


Algérie (Timunent) - Visiblement, les entrepreneurs kabyles Ali Haddad et Issad Rebrab décident d'investir dans la politique, le premier a déjà exprimé ses ambitions politiques en s'alliant avec le régime algérien en place, mais ce qui est étonnant c'est de voir un membre de la famille Rebrab se présenter à une éléction quelconque en Algérie alors que ce dernier a toujours refusé de s’immiscer sur la scène politique en Algérie.

En effet, la fille du PDG du groupe Cevital, Issad Rebrab, serait candidate aux élections législatives algériennes du 04 mai prochain, en effet, selon ce qu’affirme un journal arabophone algérien, Lynda Rebrab, fille d’Issad Rebrab, aurait donné son accord pour se porter candidate sur la liste du parti TAJ de Amar Ghoul, et représenter la diaspora algérienne en France.

Du coté Haddad, le frère de entrepreneur Ali Haddad qui se présentera en tête de liste du FLN à Tizi Ouzou aux élections législatives algériennes, il s'agit de Mohand Haddad qui lui aussi est entrepreneur qui a rejoint l'ex parti unique il y a 10 ans lors des législatives de 2007 ou il devait se présenter.



Votre émission " INAGAN " vous donne Rendez-Vous ce vendredi le 24 février 2017 à 21h, notre invité sera Ali IDEFLAWEN . Une figure célèbre de la chanson engagée .

Soyez au rendez vous sur: radio-tiziri.com 
Pour participer appelez le : 01 77 14 24 16 

Ou sur l'application Tuneln 
Émission présentée par 
Yaḥya At Laεziz et Malika At Maεmar

Soyez au rendez-vous



Honte à Berbère Télévision ! Cette chaine qui est sourde et muette.
Encore une foi, ce satellite d'Alger a nouveau frappé. Hier le 21 février 2017, c'était la journée internationale des langues maternelles ; le conseil régional du MAK de Tubiret (Bouira) avait organisé un rassemblement populaire à Imceddalen ( Mayu) pour célébrer cet évenement.
 L’Etat colonial algérien a déployé un dispositif répressif impressionnant pour l’empêcher et  plusieurs arrestations ont été enregistrées  dès la matinée jusqu'au soir.
Ce qui est désolant encore une fois, c'est que ce torchon audiovisuel se disant “amazigh” n'a pas soufflé un traitre mot sur les événements et l’actualité réelle  en outre du Pays Kabyle. La BRTV se contentait de vénérer les prochains élus du colonisateur Algérien.
 Il ne faut jamais oublier que Berbère TV a pleuré maintes fois pour obtenir de l'argent afin de survive auprès du peuple Kabyle.  Aujourd’hui cette chaîne est raciste et xénophobe envers le peuple qu'elle est censée représenter.
Nous, militants du MAK de Raffour,  en tant que citoyens et association pacifique, nous dénonçons avec fermeté l'hypocrisie, la fourberie de cet outil de propagande Arabe.

Mohamed Aqbayli pour Timunent

Dans un communiqué rendu publique par Nadia Matoub la veuve Matoub Lounès, ou elle remet sur le tapis la question du classement du domicile du rebelle par le pouvoir Algérien qui essai par tous les moyens de récupérer sa mémoire sans penser à révéler la vérité sur son assassinat, ou au moins honorer sa mémoire avec un véritable procès, sur ce communiqué, Nadia Matoub tient toujours ses engagement et refuse catégoriquement tout ce qui pourra lier la mémoire de son défunt mari avec ceux qui a combattu depuis son jeune âge.

Lire le communiqué complet ci-dessous:

Communiqué:

Lounès évoquait souvent sa mort. Il parlait aussi de ce qui adviendrait après sa mort. Tout un chacun connaît le peu d'intérêt que Lounès portait à la chose matérielle, mais tout un chacun sait également la valeur qu'il accordait à l'histoire et au respect de la mémoire. Parmi les craintes qu’il a exprimées, l'une des plus insistantes concernait sa maison. Sa demeure ne se réduit pas à une bâtisse construite et agencée d'une manière aléatoire. Dans cette maison, tout témoigne de sa présence et de ce qu’il a vécu. Elle est le témoin de ses douleurs morales et physiques mais aussi de ses joies. C'est le foyer de ses souffrances en 1988 après avoir été mitraillé par un gendarme à Michelet. C'est celui de son supplice psychologique après son enlèvement en 1994. C’est vers cette demeure que le peuple kabyle s'est rendu en masse crier sa douleur et sa révolte devant le corps de Lounès, témoin de la barbarie de ses assassins.
Ce foyer, je l’ai partagé avec Lounès. Ensemble, nous y avons vécu une période durant laquelle cette maison devenait le centre d'une nouvelle vie, enfin tournée vers l'avenir, pleine d'espoir et de douceur. Comme sa création artistique, cette maison fait également partie de son œuvre. Il ne cessait d’y apporter des modifications qui étaient pour lui comme autant de reflets de sa personnalité.
Le 25 juin 1998, il s'en est allé vers un autre monde. Quant à moi, je fus projetée dans une autre vie où mon soleil était devenu noir. J'ai subi le déni et le dénigrement et j'ai été éloignée de ce foyer où nous gardions jalousement notre amour et nos projets de vie. Pendant près de vingt ans, par pudeur, j'ai souffert dans le silence et j’ai regardé de loin ce qui se faisait autour de sa mémoire. Mais en mars 2016, un événement m’a poussée à quitter cette retenue. J'ai appris le projet de classement de cette demeure par la direction de la culture de Tizi-Ouzou comme patrimoine culturel national de l'État algérien, avec toutes les
prérogatives qui seraient conférées à ce dernier. Pour se faire une idée des conséquences d'une telle action, j'invite les citoyens à consulter la loi numéro 98-04 du 15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine culturel, notamment les articles 5, 16 et 27. Il était de mon devoir, en tant que femme légitime de Lounès Matoub, d’exprimer, comme je l’ai fait alors, mon refus et mon opposition face à ce qui constitue une offense grave à la mémoire du symbole de tous les Imazighens. Lounès Matoub a choisi sa voie et ses engagements pour la liberté, la laïcité et la démocratie. Il aspirait à une société affranchie de toute forme d’oppression qu'elle soit religieuse, politique, culturelle ou sociale.
Le 14 avril 2016, mon opposition a été déposée auprès de la direction de la culture de Tizi-Ouzou et auprès de la wilaya, aucune réponse ne m'a été donnée. Début octobre 2016, par voie d'huissier auprès des deux institutions, une nouvelle requête par laquelle je m'oppose à ce projet de classement a été introduite par mon avocat-conseil. Près de cinq mois plus tard, la direction de la culture ne donne toujours pas de suite à ma requête.
Depuis quelque temps, on assiste à des tentatives de récupération et de contrôle de la mémoire de Lounès. Je ne laisserai pas ses ennemis, quels que soient leurs relais, faire de Lounès Matoub un drapeau vide. Je ne les laisserai pas détourner son combat et récupérer sa demeure. À cet effet, je suis appelée à faire valoir mes droits en tant que veuve de Lounès Matoub. Je suis certaine, comme des millions des Kabyles, que l'homme libre qu'il était, et qu’il doit demeurer dans les mémoires, n'aurait jamais accepté d'être placé sous la tutelle de ceux qui ont mobilisé tous les moyens pour détruire tout ce pour quoi il a combattu et qu'il a payé de sa vie.
Si pour l'instant, mon statut de veuve de Lounès me permet de bloquer ce projet qui est une insulte au combat du rebelle, il est nécessaire de rendre permanente l'insoumission de son
foyer à la mainmise de l'État. Pour ce faire, il faut trouver un moyen qui offrirait la possibilité aux citoyens d'exprimer leur position pour préserver l'authenticité de ce patrimoine. Quant à moi, je ne cesserai de me battre dans le respect du souvenir de Lounès et de ses engagements.

NADIA MATOUB



L'association Kabylie propre organise un gala de soutien pour la Radio Tiziri Dimanche 05 Mars 2017 à la salle Jazz -Y- Jazz à 15h00, plusieurs célébrités kabyles y prendront part, plusieurs surprises vous attendent.

ADRESSE: 12 Avenue de la porte MONMARTRE 75018
Ligne 4: Metro MONMARTRE
Ligne 13: Metro porte de Saint Ouen
Bus: 60 - 95 - 137 - PC3 Arrêt porte de MONMARTRE
Pour plus d'infos appelez au: 06 14 53 17 13


Soyez nombreux





Après être vaincu au match aller avec un lourd score de 3-0 face à MBC Monorovia Brewerieos Club, la JSK a réussi a renverser la tendance face au club Libérien au match retour des préliminaires au stade du 1er Novembre à Tizi Ouzou après avoir signé un score de 4-0.

Les buteurs:
Boulaouidat (2)
Berchiche (1)
Mebarki (1)



Communiqué - Timunent: Devant la situation alarmante qu’endurent les détenus mozabites dans les geôles algériennes, le harcèlement policier que subissent les militants souverainistes kabyles, et les atteintes gravissimes à la liberté d’opinion et d’expression dont sont victimes  les  journalistes en Kabylie , nous  membres du Comité Contre la Répression en Kabylie (CCRK) , composé de M. AIT OUALI Hamou, M. AILANE Farid, Maître SILHADI Samia, avons  pris l'initiative, après avoir pris rendez-vous pour le 16 février,  avec un avocat et militant des droits de l’homme belge , de convier  M. DABOUZ Mohammed président de l'association IZMULEN, porte-parole de (CILFDM) et également frère de Maître DABOUZ Salah qui est l'avocat de KAMELEDDINE Fekhar et ses codétenus, à  prendre part à cette rencontre afin d'exposer les deux questions  kabyle et mozabite.

Notre rencontre avec l'avocat nous a permis de détailler les faits et de lui exposer la réalité du terrain en KABYLIE ainsi qu'à GHERDAIA. D’emblée, nous l’avons informé sur la dégradation de l’état de santé du Dr  KAMELEDDIN Fekhar et ses compagnons qui poursuivent leur énième grève de la faim entamée depuis plus de 40 jours dans des conditions inhumaines qui interpellent toutes les consciences éprises de liberté et de justice. 

Nous avons attiré l’attention de notre interlocuteur sur le cas de Maître Salah DABOUZ, mis sous contrôle judiciaire  par les autorités algériennes de manière arbitraire, ce  qui est en soi une violation de la réglementation qui régit  la profession d'avocat, une profession libérale et indépendante.

Le troisième point abordé est relatif aux violations des droits de l’Homme en Kabylie. Les autorités algériennes poursuivent leur politique répressive marquée par :
-          Des  intimidations récurrentes suivies d’arrestations arbitraires  que subissent au quotidien les militants souverainistes kabyles. 

-          Non respect de la liberté de conscience et de  la liberté de culte. Le cas de Slimane Bouhafs,  citoyen kabyle de confession chrétienne, condamné à 3 ans de prison ferme, démontre à quel point l’Etat algérien est un Etat intégriste.

-           Atteintes gravissimes à la liberté d’expression et d’opinion visant à museler toute voix contestataire à l’instar  d’Imad BELAID, AREZKI Merwane …

-          Accusation d’intelligence avec l’ennemi contre tout journaliste osant remettre en cause l’ordre colonial établi, à l’instar de Merzoug Touati qui risque 25 ans de prison, après le décès d’un autre journaliste dans les prisons algériennes.


Après le dépôt des deux dossiers auprès de l'avocat,  nous nous sommes  réunis avec  deux experts d'une ONG qui travaille en collaboration avec les mécanismes de l'ONU sur les droits humains. Ce Rendez-vous  a été  l’occasion pour le collectif afin de  sensibiliser cette organisation en faveur des questions kabyle  et mozabite en lui exposant les violations dramatiques perpétrées par l’Etat algérien en Kabylie et au Mzab.


Bruxelles, le 18/02/2017
Comité Contre la Répression en Kabylie
Hamou AIT OUALI
Farid AILANE
Maître SAMIA SILHADI

● COMMÉMORATION DE LA DISPARITION DE MOULOUD MAMMERI








AT YANNI - Chaque année, At Yanni rend hommage à Mouloud Mammeri afin de marquer à sa manière la célébration de l'anniversaire de sa disparition. L'année 2017, marquant le centenaire de la naissance de l'auteur de "la colline oubliée". Pour cette année, le programme tracé s’étalera sur quatre journées à partir de samedi 25 au Mardi 18 Février 2017. C’est l’association culturelle Talwit qui coiffe ces festivités qui auront lieu dans l’espace culturel d'Ath Yenni qui porte le nom de l’écrivain, le thème de ces journées culturelles est : “Mouloud Mammeri, seul face à l’empire”. L’ouverture officielle aura lieu samedi à 10h30 en présence du chanteur d'expression kabyle Idir qui lui aussi est de la région, des proches de Mouloud Mammeri, de journalistes, le haut commissariat à l’Amazighité, du mouvement associatif et des comités de différents villages, une exposition d’archives, de photographies ainsi que de coupures de journaux est prévue ainsi qu’une conférence-débat ayant pour sujet :« Mouloud l’intellectuel Amusnaw » animée par Achab Ramdane et Hachi Slimane directeur du centre national de recherche anthropologique et historique, suivi d’une représentation théâtrale. D’autres interventions sont aussi prévues, à l’image de la conférence animée par Ali Sayad, Yacine Si Ahmed et Djamila Bouguermouh programmée pour le 2e jour, ainsi que celle du dernier jour de la commémoration qu’animera l’écrivain Amin Zaoui, docteur d’Etat en littératures maghrébines comparées. Les initiateurs de la manifestation culturelle commémorative prévoient, par ailleurs, un recueillement sur la tombe de Mouloud Mammeri. C’est ainsi que les membres du mouvement associatif et des comités de villages, les responsables locaux et les nombreux invités déposeront une gerbe de fleur, dans un moment de recueillement, sur la tombe de Dda Lmulud At Maεmer.

Yugurten At Maεmer pour Timunent



Entre la vie et la mort son 48e jour de grève de la faim !


On dit que la faim rend douces les choses amères, comme le faite de voir sa propre patrie le condamner à tort, ou s'apercevoir que les défenseurs des droits de l'homme n'en défende aucun, ou juste se retrouver loin des siens à payer le pris de sa position, de ses paroles, et de son appartenance... Kameleddine Fekhar entame son 48 ème jour de grève de la faim, une grève qu'on soutient mais qui reste stérile, une action qu'on porte avec peine mais qui n'en touche que ceux qui ont goûté à cette même coupe amère servit par un pouvoir raciste et injuste.

<< Je m appelle Kamel Eddine Fekhar ,je suis militant des droits de l’homme, ancien cadre du FFS .J'ai été arrêté après les violences enregistrées dans ma ville natale Ghardaïa en 2015 .Je suis accusé « d’incitation à la haine et la violence », « d’atteinte à la sûreté de l’État et à l’unité nationale »,"détention d'armes".

Je suis emprisonné depuis 18 mois ,ils me reprochent des choses que je n'ai pas faites, je n'ai jamais appelé à l’émeute, encore moins au meurtre d autrui. Mes communiqués sont des cris d’alarme, de dénonciations de la politique d'extermination de mon peuple amazigh du M’zab  (Racisme ,humiliation,oppression ...). Je suis sacrifié à la place des arabes chaâmba ,ces voyous pilleurs, agresseurs qui ont mis ma terre à feu & à sang...Mon arrestation est un avertissement pour les futurs défenseurs de tamazight, prouve que je gêne les anti-amazigh.

Aujourd'hui je suis très affaibli mais déterminé à poursuivre ma grève de la faim ,avec d'autres détenus . Je suis prêts à aller au bout même au péril de ma vie .Le gouvernement n'attend que ça; notre mort à tous .Si demain je pars, ne me pleurez  pas, finissez ce que j'ai commencé et faites de mon décès une éternelle promesse d'avenir >>

Ce qu'on appelle justice n'a guère été jusqu'ici, dans ce foutu pays, que l'injustice formulée en lois. Des lois destinées à réduire l'honnête au silence, la vérité à l'oubli, l'espoir au désarroi, l'assurance à la peur, la démocratie à la dictature et la liberté à l'esclavage...

On dit que la justice ressemble parfois à une vierge déguisée : elle est sollicitée par le plaideur, tourmentée par le procureur, cajolée par l'avocat et soutenue par le juge, qui finit par la violer !! Sommes-nous condamnés à vivre ainsi sous le joug d'un pouvoir sanguinaire ou oserons-nous l'affronter !? Car si chacun de nous se montrait toujours prêt à repousser l'injustice, à faire cause commune avec l'opprimé ; si tous s'entraidaient avec zèle, et regardaient comme leur le tort fait à autrui, le mal que fait le pouvoir n'augmenterait pas au point où nous le voyons ; mais, toujours observés et justement châtiés, les criminels deviendraient plus rares ou disparaîtraient tout à fait !

IFLIS pour Timunent



Pour Nabila,
Cela fait 22 ans que la regretté Nabila Djahnine à été assassinée en cette date fatidique le 15 février 1995 à Tizi Ouzou par les intégristes islamiste. cette femme qui a été présidente de l’association TIGHRE (crie de femme) aussi militante du mouvement culturel berbère MCB . À son jeune âgé, elle était membre du Comité de la cité universitaire de l’université de Tizi-ouzou aussi elle avait poursuivi ses études supérieures en architecture, elle a bravé l’intégrisme islamiste aux moments ou d’autres raser les murs. Une femme qui porté haut le combat pour la liberté et la démocratie. Elle a combattue l’idéologie moyen age. A titre de rappelle elle a organisé un rassemblement devant l’APN le mois de juillet 1989 pour dénoncer toutes les agressions faite aux femmes aussi le silence de ce pouvoir et les personnes dites démocrates elle aurait pu choisir une autres trajectoire. Et elle ne subira pas ce fatal destin ; mais elle ne peux se taire, elle est la digne héritière des guerrier berbère a l’image de Dyhia , Fadhma nsoumer ,Hassiba ben bouali , Ourida Medad.. Cette femme dont beauté fusionne avec la terre qui la vu naitre. SALDY ou Bejaia peuvent être fier du combat de leur fille malgré l’oubli de cet état qui a amnistié ses bourreaux. Nabila t'a fait un serment pour la liberté. Nous jurons de suivre tes pas. Jusqu'à ce que cette terre prospère dont beaucoup de mères ont souffert retrouve les siens.

Netta



DISCRIMINATION CULTURELLE

À l'école algérienne , nos génies de l'éducation nationale ont préféré enseigner à nos enfants un poète étranger plutôt que leur ancêtre le génie de la littérature Apulée. Pourquoi cette discrimination ? Pourquoi Antar et pas Apulée ? Il ne faut pas chercher plus loin, Apulée est victime de ses origines berbères. Antar le païen , le mécréant pour faire plaisir à ses défenseurs islamo-baathistes et aux détracteurs d'Apulée, est plus légitime aux yeux de nos niais de dirigeants que l'enfant de Madaure pour la simple raison qu'il parlait et écrivait en arabe comme si l'Algérie faisait partie de l'Arabie.

Apulée vaut mieux que Antar Ibn Chadad car il est mondialement plus connu et littérairement plus reconnu et qui , de surcroit est un pur produit berbère nord africain mais au pays de l'absurde qu'est l'Algérie, la connerie est synonyme de raison. Pauvre Algérie.

La Page Thagastoise



Un collectif de militants kabyles et mozabites sollicite un avocat belge: 


L’injustice et la répression que subissent les peuples mozabite et kabyle interpellent les consciences éprises de liberté. La diaspora Amazighe s’organise et se mobilise afin de venir en aide aux détenus mozabites qui croupissent depuis plus de 18 mois dans les geôles algériennes et les militants souverainistes kabyles qui font l’objet d’un harcèlement policier quotidien.

Un collectif constitué de M. Hamou Ait Ouali , Ailane Farid ,  Maître Silhadi Samia, membres  du Comité kabyle de défense des droits humains , Mohamed Debouz,  président de l'association mozabite « IZMULEN)  et porte-parole du CILFDM ; a sollicité un avocat et militant des droits de l'homme belge sur les dossiers de la Kabylie et du Mzab en ce  16 février 2017 ,en insistants sur l'urgence  de trouver une solution au cas du Dr Kameleddine Fekhar  qui observe une grève de la faim depuis plusieurs semaines.

Le collectif a mis l’accent sur les violations récurrentes des droits de l’Homme par l’Etat algériens qui transgresse les conventions et les traités internationaux qu’il a ratifiés.

Dans le but de sauver le Dr Kameleddine Fekhar d’une mort certaine, le collectif a demandé à l’avocat belge d’agir en prenant en charge ce dossier.

La défense sélective des droits de l’Homme doit cesser. L’enfer qu’endurent les détenus mozabites interpelle la communauté internationale afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

Cette rencontre a été l’occasion pour le collectif d’exposer le cas des militants du MAK qui subissent l’acharnement de l’appareil répressif de l’Etat algérien qui vise le musèlement de toute voix qui rejette le colonialisme arabo-islamique.






Mouloud Mammeri est né le 28 décembre 1917 à Taourirt - Mimoun ( Kabylie ). Il fréquenta l'école primaire de son village ( At -Yenni ).
"Je me souviens que j'allais à l'école pieds nus dans la neige", raconte-t-il. A onze ans, il part chez son oncle à Rabat et il entre au lycée Gouraud. De retour à Alger, quatre ans plus tard, il est inscrit au lycée Bugeaud. Ensuite, c'est le lycée Louis Le Grand, à Paris. Il pense alors à l'Ecole Normale Supérieure. Mobilisé en 1939, il est à l'école militaire de Cherchell d'où il sort avec le grade d'aspirant de réserve. Remobilisé en 1942, il participe aux compagnes d'Italie, de France et d'Allemagne. Au retour, il passe le concours de professorat de lettres à Paris et se retrouve enseigner les humanités et la littérature française aux lycées de Médéa puis de Ben Aknoun. A partir de 1947-48, malgré les critiques, il anime plusieurs conférences devant des auditoires constitués d'étudiants algériens et nord-africains.

Voir la vidéo





A Son Excellence,
M. Sigmar GABRIEL,
Ministre fédéral des Affaires étrangères de la République Fédérale d'Allemagne
 
Objet : Demande urgente d’intervenir pour sauver la vie du leader des Mozabites
 
Excellence,
 
Du fait que vous entamez une visite officielle en Algérie, ce lundi 20 février, en accompagnant votre chancelière Mme. Angela MERKEL, afin de discuter avec les hautes autorités algériennes de dossiers d’intérêts économiques communs et de la question des émigrés sans-papiers, nous vous demandons de bien vouloir inclure dans votre agenda, l’épineux dossier des droits humains dans la région du Mzab, où le leader pacifiste Dr. Kameleddine Fekhar, risque de perdre la vie à tout moment, après un mois et demi de grève de la faim.
Excellence,

Nous vous informons que les autorités algériennes, au lieu de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, violent délibérément les droits humains au Mzab (et aussi dans d’autres régions amazighophones comme la Kabylie, comme en atteste les événements de Bejaïa et le pays tuarègue), en continuant à détenir injustement des dizaines de militants des droits humains dont notre représentant le Dr. Kameleddine Fekhar et ses compagnons, victimes de fausses et très graves accusations dont celles d’atteinte à l’intérêt national et outrage à corps constitué, et en condamnant à l’exil d’autre militants comme notre président délégué de notre ONG en Algérie , M. Khodir Sekouti. En sachant que «  l'Algérie est liée par l'article 2 de l'accord d'association avec l’Union Européenne, qui stipule qu'un élément essentiel de l'accord est le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de l'homme… ».

Hélas ! Le gouvernement algérien vient de renvoyer cette affaire devant le tribunal criminel, malgré le fait que leurs avocats (Maîtres Salah DABOUZ, Nourredine AHMINE, Abdelhak MELLAH, Mustapha BOUCHACHI, A. Sid BELHAKEM, Dadi OUBEKA, Rafik CHALABI..) dénoncent plusieurs et flagrantes irrégularités de l’affaire depuis la décision de l’arrestation en soulignant le caractère éminemment politique de cette affaire. Ce collectif d’avocats a précisé que : “Nous avons relevé le fait que l’Exécutif pèse de tout son poids pour influencer la justice dans la prise de décision”, et “la manipulation des services de sécurité par l’Exécutif”.

En plus, les déclarations d’Ammar Saadani,  précédent Secrétaire Général du parti politique au pouvoir, le FLN, accuse directement l’implication de l’ancien chef de la DRS, des services secrets militaires, le Général Mohamed Médiène dit « Taoufik », dans ces tragiques événements de Ghardaïa de 2013 à 2015, et la justice algérienne, comme le dénonce ce collectif d’avocats, n’a rein fait !

Excellence,

L’Etat algérien continue malheureusement à mener une politique génocidaire à l’encontre du peuple mozabite, en soutenant la communauté arabophone «Chaânba» qui agresse continuellement cette communauté autochtone amazighe, en provoquant à un certain moment l’assassinat de plus d’une trentaine de personnes en sus de plus d’une centaine de blessés…(voir notre rapport détaillée : www.amazigh24.com/sites/default/files/ama_rapport_mzab_nov15.pdf ). Et c’est pour cela que nous voulons que vous essayez de protéger les personnes et leurs biens matériels et d’exiger des autorités algériennes de traduire en justice tous les responsables, les agents des autorités algériennes (polices, gendarmes et agents de renseignements), qui ont violé toutes les lois nationales, conventions internationales et instruments internationaux des droits humains.

Excellence,

Nous vous réitérons notre exigence à réagir suite à notre urgente alerte, afin  de sauver la vie de ce grand militant des droits humains qu’est Dr. Kameleddine Fekhar, et d’exiger sa libération immédiate et celle de tous les prisonniers politiques mozabites et par conséquent, appelez à l’ordre les autorités algériennes à se conformer au droit international,  et d’arrêter une fois pour toute leur politique d’agression à l’encontre du peuple amazigh et plus particulièrement du peuple mozabite.

En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Excellence, l’assurance de ma considération fort distinguée.
 
Signé: Rachid RAHA
Président de l’Assemblée Mondiale Amazighe



Votre émission " INAGAN " vous donne Rendez-Vous ce vendredi le 17 février 2017 . Notre invité sera 
Monsieur Maloum Abderahmane : Directeur Ingénierie charge et de la réalisation technique pour valorisation du biogaz ( produit par la décomposition des déchets et traitement lixiviats 
- 22 ans dans le domaine de l'environnement et traitement des eaux et autres pollutions 
- 8 ans responsable chez le groupe VEOLIA 
- 5 ans responsable chez le groupe SUEZ 
pour parler de la situation de l'écologie et l'environnement en Kabylie et les solutions à apporter
Pour participer au 01 77 14 24 16 
Soyez au rendez vous sur radio-tiziri.com 
Ou sur l'application Tuneln 
Émission présente par 
Yahia At Laεziz  et Malika At Maεmer 


Plus d'une trentaine de citoyens du village d’Iguersafene situé dans la commune d’Idjeur , figurant dans la daïra de Bouzeguene, ont procédé dès ce matin à 7h à la fermeture du siège de l’APC, protestant, sur l’injustice et la bureaucratie de l’administration algérienne, suite à leurs marginalisation dans la distribution d’aide aux habitats rurales.

Un citoyen nous a informé que c’est depuis 2014 qu’il a déposé un dossier et jusqu’à ce jour aucune réponse favorable. « Ils ont affiché récemment une liste de 150 personnes, et parmi eux, il y a des personnes qui ont déposé leurs dossiers derrière le mien, et ça fait des jours qu’on réclame, mais nos tentatives sont vaines avec la surdité des autorités », Confirme-t-il.

Ce matin vers 10 h, le chef de daïra s’est rendu au lieu, accompagné de la gendarmerie, et ont invité les citoyens à une table ronde dans le siège de l’APC pour discuter de ce calvaire qui dure depuis des mois. La réunion s’est achevée vers 12h40, avec un PV insatisfaisant pour les prestataires qui stipulent sur une période de 10 jours comme délais pour la régulation de ce problème.

Rappelons que le village d’Iguersafene a donné les meilleurs de ses enfants durant la guerre de révolution n'a été recomposé que par l’ingratitude et le mépris de la part des autorités. En 2015, il a été nommé premier au concours de la propreté organisé par l’APW de Tizi-Ouzou qui s’est distingué avec son autogestion de ses déchets, et son indépendance vis-à-vis de l’ADE. Au lieu d’encourager les villageois, les autorités algériennes essayent inlassablement de déstabiliser et d’entraver leurs démarches.

Iguersafene, ou le village des 99 martyres comme le surnomme quelques-uns, demeurera exemple à suivre pour les villages kabyles afin d’aboutir à leurs indépendance vis-à-vis des autorités algériennes.

Par: Ameɣnas



Nous venons d'apprendre par une source sûre que le ministère Algérien de la défense a imposé à la gendarmerie qui est sous sa tutelle de ne plus recruter des kabyles.

Cinq jeunes avec qui nous avons pris contact qui ont voulu s'engager dans ce corps de sécurité Algérien ont été refusé, malgré qu'ils ont un niveau d'études non négligeable et conditions physiques importantes.

L'un des jeunes devait être recruté grâce à l'intervention d'un de ses proches qui est officier dans la gendarmerie algérienne, ce dernier s'est excusé auprès de l’intéressé en lui disant que "la note vient du haut" autrement dit, le ministère de la défense ne veut plus de kabyles dans ce corps de sécurité qui a ôté la vie à 128 citoyens kabyles innocents il y a 16ans.

D'après la petite expérience que la Kabylie a acquit de sa lutte contre l'Algérie coloniale, un projet malveillant est entrain de se préparer contre cette terre rebelle qui a toujours refusé de s'agenouiller face au colonialisme de toutes ses formes, ne pas vouloir des kabyles dans la gendarmerie démontre la volonté du pouvoir coloniale d'isoler encore plus la Kabylie, après l'avoir fait politiquement et économiquement.


Accordez aux mots la liberté d'expression et accordez aux innocents la liberté de vivre !


Salut aux humiliés, aux exilés sur leur propre terre, ceux qui veulent vivre; vivre libres.

Salut à celles et à ceux qu'on bâillonne, qu'on persécute et qu'on torture, ceux qui veulent vivre; vivre libres.

Salut aux séquestrés, aux disparus et aux assassinés, ceux qui veulent et qui voulaient vivre; vivre libres.

Salut aux kabyles , aux montagnards , aux dignes fils de l'Afrique du nord , aux résistants sans armes, ceux qui veulent vivre, vivre libres.
 

Ils sont jugés condamnés, désignés comme  ennemis de la patrie, parce qu'ils pensent, parce qu'ils aiment lire, parce qu'ils sont pour la liberté d'expression ! Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre... Nombreux sont ceux qui pourrissent dans nos prisons injustement... Nombreux sont qui payent lourdement leur différence, leur indépendance, leur vivacité et leur lutte contre la corruption et le bras long du pouvoir mafieux .


           Slimane Bouhafs :

un kabyle chrétien condamné à 3 ans de prison ferme pour « atteinte à l’islam » .
- Son tord !? Avoir partagé sur les réseaux sociaux des images démontrant l'inhumanité des fanatiques islamistes.


            Merzoug Touati :

Jeune animateur du blog «Alhogra.com» arrêté à son domicile à Bgayet et placé en mandat de dépôt de puis le 18 janvier par les services d'insécurité , arrêté pour intelligence avec l'ennemi «israélien» .
- Son tord !? Avoir publié le 9 janvier dernier sur le blog Al Hogra un entretien avec un diplomate israélien .
Voir son blog ici

             Imad Belaid :

supporteur du MOB condamné à 1 an de prison.
- Son tord !? Avoir brandi le drapeau kabyle !


Jadis on manipulait l'information, on enterrait la vérité et on condamnait dans le silence, l'intimidation et l'anonymat ceux qui osaient bouger le petit pousse et dénonçait l'injustice qui est une partie prenante dans ce foutu pays !! S'il ne fallait retenir qu'une vertu des Technologies de l'information et de la communication ce serait celle-ci : la possibilité d'offrir à chacun une tribune, un espace de liberté, d'expression... Apparemment, l'État mit tout en oeuvre pour en limiter l'accès et réduire au silence le mot liberté comme elle l'a toujours fait... Sauf que cette fois, nos jeunes sont difficiles à dompter, à manipuler et à faire taire... L'époque du silence est révolu !

La liberté nous l'avons tété aux seins de nos mères; elle est le sang qui nous anime, elle est la manne qui nous nourrit, elle est le souffle qui nous vivifie, elle est ce qui nous pousse à espérer, voilà pourquoi ni les armes, ni les  prisons, ni la haine et ni le racisme ne peuvent arrêter un peuple révolté en marche vers sa  liberté... On oubli souvent que l'injustice à la fin produit l'indépendance !

IFLIS pour Timunent


Parmi les nombreux athlètes québécois qui ont pu traverser la frontière et se rendre à destination, Mohand Zine Khelaf originaire de Kabylie, 18 ans, du club Saint-Laurent Sélect, a réalisé tout un exploit samedi lors du Valentine Invitational, sur la piste de l'université de Boston. En effet, le junior montréalais a rayé d'un coup trois records du Québec en salle au 800 mètres avec un excellent chrono de 1:50.53.
Mohand, qui détient déjà un record personnel de 1:51.06 en plein air, a rayé la marque junior détenue par Olivier Collin, à 1:51.39, établi en mars 2008 sur la piste de l'Armory à New York. Il a aussi établi des nouvelles marques Espoir et Sénior, celles-ci étant jusqu'alors détenues par Mathieu Sturkenboom, ce dernier ayant couru la distance en 1:50.70 sur la rapide piste de Boston en février 2015.
Le jeune kabylo-québécois sera sur la piste dès samedi lors du 1000 mètres national dans le cadre du Grand Prix d'athlétisme de Montréal.


Il y a 22 ans, Nabila Djahnine fut assassinée.
Née à Vgayet en 1965, elle était membre du Comité des cités universitaires de Tizi-Ouzou, où elle avait poursuivi ses études supérieures en architecture, Nabila Djahnine participa à la fondation du Syndicat national des étudiants algériens, comme elle contribua, dans les années 1980, à la préparation et au déroulement des Deuxièmes Assises du Mouvement Culturel Berbère, pour la reconnaissance par le pouvoir politique de la langue et la culture berbère.
Elle a également été cofondatrice de l’Association pour l’Émancipation de la femme, et en 1990, de l’association, Thighri n’Tmettout (Cri de femmes), dont elle était présidente, avant de tomber sous les balles de ses assassins islamistes en 1995 à l'age de 30ans.

Voir la vidéo de l'entretien avec Nabila Djahnine tombée en héroïne face aux islamistes algériens


Jugurtha Yazid

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