Entre la vie et la mort son 48e jour de grève de la faim ! Par IFLIS
Entre la vie et la mort son 48e jour de grève de la faim !
On dit que la faim rend douces les choses amères, comme le faite de voir sa propre patrie le condamner à tort, ou s'apercevoir que les défenseurs des droits de l'homme n'en défende aucun, ou juste se retrouver loin des siens à payer le pris de sa position, de ses paroles, et de son appartenance... Kameleddine Fekhar entame son 48 ème jour de grève de la faim, une grève qu'on soutient mais qui reste stérile, une action qu'on porte avec peine mais qui n'en touche que ceux qui ont goûté à cette même coupe amère servit par un pouvoir raciste et injuste.
<< Je m appelle Kamel Eddine Fekhar ,je suis militant des droits de l’homme, ancien cadre du FFS .J'ai été arrêté après les violences enregistrées dans ma ville natale Ghardaïa en 2015 .Je suis accusé « d’incitation à la haine et la violence », « d’atteinte à la sûreté de l’État et à l’unité nationale »,"détention d'armes".
Je suis emprisonné depuis 18 mois ,ils me reprochent des choses que je n'ai pas faites, je n'ai jamais appelé à l’émeute, encore moins au meurtre d autrui. Mes communiqués sont des cris d’alarme, de dénonciations de la politique d'extermination de mon peuple amazigh du M’zab (Racisme ,humiliation,oppression ...). Je suis sacrifié à la place des arabes chaâmba ,ces voyous pilleurs, agresseurs qui ont mis ma terre à feu & à sang...Mon arrestation est un avertissement pour les futurs défenseurs de tamazight, prouve que je gêne les anti-amazigh.
Aujourd'hui je suis très affaibli mais déterminé à poursuivre ma grève de la faim ,avec d'autres détenus . Je suis prêts à aller au bout même au péril de ma vie .Le gouvernement n'attend que ça; notre mort à tous .Si demain je pars, ne me pleurez pas, finissez ce que j'ai commencé et faites de mon décès une éternelle promesse d'avenir >>
Ce qu'on appelle justice n'a guère été jusqu'ici, dans ce foutu pays, que l'injustice formulée en lois. Des lois destinées à réduire l'honnête au silence, la vérité à l'oubli, l'espoir au désarroi, l'assurance à la peur, la démocratie à la dictature et la liberté à l'esclavage...
On dit que la justice ressemble parfois à une vierge déguisée : elle est sollicitée par le plaideur, tourmentée par le procureur, cajolée par l'avocat et soutenue par le juge, qui finit par la violer !! Sommes-nous condamnés à vivre ainsi sous le joug d'un pouvoir sanguinaire ou oserons-nous l'affronter !? Car si chacun de nous se montrait toujours prêt à repousser l'injustice, à faire cause commune avec l'opprimé ; si tous s'entraidaient avec zèle, et regardaient comme leur le tort fait à autrui, le mal que fait le pouvoir n'augmenterait pas au point où nous le voyons ; mais, toujours observés et justement châtiés, les criminels deviendraient plus rares ou disparaîtraient tout à fait !
IFLIS pour Timunent
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