Justice aveugle dans un État sourd ! Par Zahir M
La nuit du 25 au 26 octobre 2016, le village Ighraiene (Idjeur – Bouzeguene) s’est retrouvé dans le choc de la disparation du jeune Kamel Bazi, âgé de 24 ans, quelques minutes après la fermeture de sa boutique aux environs de 23h30. Très vite, le questionnement qui entourait la disparition du jeune homme ne ressemblait pas à une absence momentanée, vu qu’une flaque de sang a été retrouvée près du village le jour même.
Depuis, malgré tous les efforts déployés, rien à l’horizon ne présageait de bonnes nouvelles. En décembre dernier, les villageois croyaient le mystère levé après la découverte d’ossements humains dont un crâne, dans un terrain dénommé “Imjad”, près du village d’Ifigha. Mais aucun résultat n’a été confirmé ni infirmé sur l’appartenance de tels ossements. Cependant, personne n’est au courant de l’évolution des choses. Après plus de 75 jours, les autorités concernées n’ont communiqué aucun rapport quant à l’ADN des ossements retrouvés. Leur silence enfonce davantage et la famille de la victime et le village dans l’incompréhension.
Quant à la famille de la victime, elle ne souhaite que comprendre les tenants et les aboutissants de la disparition de leur fils, et aussi connaître les présumés criminels qui ont fauché la vie de Kamel. Elle souhaite que justice soit faite !Plusieurs actions pacifiques ont été organisées par les habitants d’Ighraiene.
On cite par exemple le rassemblement organisé le 29 novembre dernier devant le même tribunal, un autre au niveau de la brigade de la gendarmerie d’Ifigha ; celui organisé devant le siège de la Sûreté de la daïra de Bouzeguène.
À chaque rassemblement, des slogans dénonçant le silence des autorités locales et demandant la vérité et toute la lumière sur ce qui entoure la mort du jeune Kamel Bazi.
Malheureusement, l’enquête semble au ralenti pour ne pas dire arrêtée complètement vu l’indifférence totale des autorités.
M. Zahir pour Timunent
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