Qui ne connait pas H'medh U'meri? H'medh U'meri dont le vrai nom est Ahmed Belaîdi, le célèbre hors la loi des année 1945 en Kabylie surnommé aussi Robin Hood kabyle, déserteur de l’armée française, grâce à l’ampleur de son activité rebelle et clandestine, H'medh U'meri, a pris la figure d’un héros national célébré et chanté par les plus grands poètes kabyles.
Originaire d’At Vuwaddu dans la région d'Iwadhiyen, H'medh U'meri volait l’argent des traîtres de guèrre et des riches français et les distribue aux pauvres kabyles, la France coloniale qui courait derrière lui pendent des année n’a jamais réussi à le chopper jusqu’à ce qu’il soit trahi par son compagnon d’arme, Les aléas de l’histoire ont voulu qu’Ahmed Oumeri se fasse tuer par trahison, le 16 février 1947 dans un guet-apens tendu par l’administration coloniale dans le hameau d'Iâazounen, au domicile de l'un de ses meilleurs compagnons d’armes Saïd Ouacel et son frère Ali, lors d’un banquet nocturne. Ce dernier à invité Oumeri et lui apporte un plat de couscous, sous lequel il tenait un revolver, balle au canon, et tire sur Oumeri avant de déposer le plat. Oumeri est grièvement blessé mais réussit à saisir son pistolet P.8 et tire sur Ouacel qu'il blesse légèrement à la tête, Ouacel en se relevant vide son chargeur dans la poitrine d’Ahmed Oumeri juste avant l'arrivée des agents de la police coloniale qui ont planifié ce guet-apens avec la complicité de Saïd Ouacel.
L'aventure d'Ahmed Oumeri devenue une légende a de tout temps été louangée par les femmes dans leurs chants et glorifiée par les plus illustres poètes et artistes contemporains, comme Lounis Aït Menguellet, Lounès Matoub et le groupe Afous mais on ne trouve nul par son nom dans les livres scolaires ou dans des histoires pour enfants, mais cette figure de rebelle est gravée dans l'esprit de tous les kabyles.
Enregistrer un commentaire