Les citoyens de la localité de Tala Maâmar ne comprennent toujours pas pourquoi le chemin qui mène à leurs habitations n’a pas été pris en charge par les autorités municipales. Le piteux état dans lequel il se trouve voilà plus de cinq ans, surtout en temps de pluies, fait souffrir les habitants. Cet axe de quelque quatre cents mètres aurait pu bénéficier d’au moins un dallage pour éradiquer les poussières d’été et la gadoue d’hiver. « Pourtant, les autorités nous ont promis de trouver un moyen pour bétonner cette partie du chemin qui mène à nos habitations », nous déclare un habitant dépité de ce hameau. En effet, au lendemain de l’action de protestation des citoyens de Maâmar auxquels s’étaient joints ceux de Tala Maâmar, qui avaient bloqué la RN 25 durant plusieurs jours, les autorités ont inscrit pratiquement tout le réseau routier. D’ailleurs, ce dernier avait été revêtu en béton bitumineux (tapis) aussi bien vers les hameaux surplombant la cité que vers Tala Maâmar. Cependant, au moment où les engins étaient arrivés jusqu’à l’entrée de ce hameau, on leur avait signifié que les machines ne pouvaient pas avancer parce que la chaussée est rétrécie. « Quand nous avions soulevé le problème, on nous avait répondu que ce tronçon d’à peu près quatre cents mètres allait être bétonné. Cela fait maintenant plus de cinq ans, rien n’est encore fait. Je vous assure qu’on souffre aussi bien en été qu’en hiver. En été, c’est pire, la poussière tombe même dans nos assiettes. On n’ouvre pas les fenêtres. Nous interpellons les responsables locaux de jeter un œil vers Tala Maâmar parce qu’ils nous ont oubliés. Et en hiver, nos véhicules peinent à rentrer au centre du village », souligne notre interlocuteur. Effectivement, avant les pluies, des nuages de poussière qui s’élèvent dans le ciel sont visibles de loin au passage de véhicules légers parce que les gros tonnages s’arrêtent à l’entrée de ce village. Les habitants de Tala Maâmar souhaitent que les responsables entendent leur cri de détresse. « Nous avons lu plusieurs fois dans les colonnes de la presse que tous les chemins vicinaux de la commune ont été soit bétonnés ou revêtus en tri-couches si ce n’est en tapis alors que notre chemin est oublié. A quand alors son bétonnage? « , s’interroge un autre interlocuteur. Les élèves de ce hameau l’empruntent quotidiennement pour se rendre à l’école primaire de Maâmar à plus de deux kilomètres de chez eux. « Quand nos enfants vont à l’école, ils doivent porter des bottes en raison de la gadoue », conclut le deuxième intervenant.

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Jugurtha Yazid

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