Chronique (Timunent) - Il y a 16ans, le ministre de l'intérieur Algérien, Noredine Yazid Zerhouni avait donné son feu vert aux gendarmes d'utiliser les armes à feu contre les manifestants kabyles qui se sont révoltés contre l'injustice qui régnait en Kabylie après l'assassinat de Massinissa Guermah, un lycéen de 18ans, cet ordre du ministre algérien avait coûté la vie à plus de 127 jeunes kabyles pacifistes, et un nombre incontestable d'autres qui demeure infirmes jusqu’à aujourd'hui.
Aucune reconnaissance de la part de l'Etat algérien, ces crimes commis restent impunis, et le système dictatoriale n'est toujours pas tombé, pire encore, le pouvoir colonial algérien a monté toutes les régions algériennes, berbérophones qu'elles soient ou arabophones contre la Kabylie qui est le moteur révolutionnaire de l'identité Amazighe en Afrique du nord.
Où qu'il va, le citoyen kabyle est traité comme un étranger en Algérie, il n'y a qu'en Kabylie qu'il se sente chez lui, après une politique de division qu'a pratiqué le pouvoir algérien depuis l'indépendance et l'isolement politique, social et économique de la Kabylie, aujourd'hui avec l'avancement du mouvement indépendantiste kabyle, le pouvoir algérien ne cesse d’appeler à l'unité nationale, une expression que le peuple kabyle n'a jamais entendu avant la naissance du MAK.
Le régime algérien récolte aujourd'hui ce qu'il a semé depuis des années, la division dont il ne cesse de parler est son oeuvre, le MAK ne fait que répondre au secours du peuple kabyle qui a tant souffert sous l'emprise d'un régime totalitaire.
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