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Amezruy (Timunent) - Agerruj iɛerqen n Yuba II, d azwel n udlis yura Frank Joseph s teglizit ɣef yifri n ugerruj issewhamen n Illinois n unẓul, akked wamek wwḍen Ifriqiyen n ugafa neɣ Imuritaniyen - Inumidiyen ɣer umenẓaw (continent) amarikani, aṭas n leqrun uqbel Christophe Colomb...

Deg-s ugar n 100 tiwlafin n tɣawsiwin i d-sskeflen.
Yewwi-d awal ɣef usikel amezruyan n ugellid Yuba II d yiwlanen-is (marins) Imuritaniyen -Inumidiyen seg ugaraw Aṭlasi, i wakken ad ɛiwden lebni n tmetti-nsen deg umaḍal amaynut.
Issefhem-d adrug (mystère) n Washitaws, yiwen udrum n yifriqiyen, i temlal tanemzagt (expédition) n Lewis d Clark deg tazwara.

Deg 1982 Russell E. Burrows, assegaḍ n yigerrujen deg Illinois n unẓul, yemderkal deg yiwen umkan anda ttwaffren imrigen iqburen, isɣunen d yisebdar (sarcophages) n wureɣ deg yiwen yifri ubɛid. LLant deg-s, daɣen, tiblaḍin n udɣaɣ yettwarun s tugniwin n yiserdasen n ṛṛuman, ihudiyen, imasiḥiyen imezwura d yiwlanen n tefriqt n utaram. Tiɣawsiwin-agi, glant-d s ummenuɣ ameqran gar yimusnawen n tsenzikt (archéologie) : ma d tiɣawsiwin n tidet neɣ n uɣurru. Ayagi, yeǧǧa Burrows ad yessedrem anekcum n yifri-nni.


S unadi deg ugar n 7000 n tɣawsiwin i d-yettwakksen seg yifri uqbel assedrem-ines, Frank Joseph, yesfhem-d amek wwḍent tɣawsiwin-agi alarmi ttwameḍlent deg tlemmast n Yiwunak Yeddukklen n Marikan.
Yebda-d s Cléopâtre Séléné tameṭṭut n ugellid Yuba II yeseddan Tigelda n Muritaniya - Numidya. Mbeɛd timenɣiwt n mmi-tsen Ptolémée sɣur Umenkad (Empereur) Caligula, kkren-d Imuritaniyen - Inumidiyen mgal udabu n ṛṛuman ad ṭṭfen abrid-nsen ɣer tmurt ittusemman imir-a Ghana. Din, bnan tanawt n yiɣerruba i wakken ad ssiklen seg ugaraw Aṭlasi ɣer tmurt i ibeɛden ɣef ṛṛuman, anda ssarmen ad ɛiwden lebni n tgelda-nsen. Wwin yid-sen agerruj ameqran llan ttnadin fellas sin yimenkaden n ṛṛuman mebla tkubbert (succès) : isɣunen n ureɣ n Cléopâtre d temkerḍit taqburt n Yuba II. Adlis-agi, deg-s xilla n tewlafin timaynutin n tɣawsiwin i d-yettwakksen seg wadeg n Illinois n unẓul.


Agerruj iɛerqen n Yuba II, d yiwet n temɛayt yesseqnaɛen i izemren ad aɣ-teǧǧ ad nɛiwed tamuɣli ɣef umezruy aqbur n Temrikt d wakken yezmer lḥal ad illin Imuritaniyen – Inumidiyen wwḍen ɣer umenẓaw amarikani azal n mraw d semmus (15) n leqrun uqbel Christophe Colomb.
Sɣur Tala uMaziɣ

Amagrad-agi sɣur Tala uMaziɣ yeffeɣ-d deg weɣmis n yimaziɣen n Arim, 17 deg yulyu 2017. Ula d kunwi tzemrem ad tceggɛem imagraden-nwen ɣer tansa : deptamazight@gmail.com



Source: adrar-inu



Tagherdayt (Timunent) - Les militants et fondateurs du mouvement pour l'autonomie du Mzab le docteur Kamel Eddine Fekhar et Kacem Soufghalem viennent d'être libérés après une détention de deux ans et une semaine dans les geôles algériennes.

A rappeler que le docteur Kamel-Eddine Fekhar et son camarade Kacem Soufghalem ont été arrêtés le 09 Juillet 2015 dans une mosquée à Taghardayt (Ghardaia) lors de la prière "Tarawih" du mois de Ramadan, cette arrestation est dû a un soulèvement populaire dans la vallée du Mzab afin de dénoncer les injustices que subissent les amazighs Mzabs depuis plusieurs années.

Le docteur Kamel-Eddine Fekhar a été libéré de l'hôpital de Médéa après la dégradation de sa santé suite a une longue grève de faim qu'il a entamé pour dénoncer les injustices dont il était victime ainsi que tous ses compagnons.




A la demande de l’Assemblée Mondiale Amazighe, une délégation a été reçue ce mercredi 12 juin au parlement espagnol, au siège du groupe du parti nationaliste basque. La délégation amazighe était formée par Rachid RAHA, président de l'AMA, et deux membres du mouvement amazigh à Madrid, Abdelhamid Gambou et Marouan El Jaouari, accompagné par le grand anthropologue-immunologue Antonio Arnaiz Villena.

La rencontre organisé par le député Aitor Esteban, porte-parole du Parti Nationaliste Basque (PNV), a connu la participation de messieurs Jordi Roca Mas du Parti Populaire (PP), Ignacio Sanchez Amor du parti socialiste (PSOE), Pablo Bustinduy responsable des relations internationales du parti PODEMOS,  Joan Tarda du parti de la gauche républicaine de la Catalogne (ERC) et Jordi Xucla du parti Démocrates de Catalogne (PDeCAT).

La réunion s’est focalisé sur les événements du Rif et sur la répression du mouvement populaire rifain, mais c’était aussi l’occasion d’aborder le cas des réfugiés politiques mozabites Khoudir Sekouti et Salah Abbouna, incarcérés à la prison de Madrid à cause d’un mandat lancé contre eux par l’Etat algérien ( www.tamurt.info/lama-exige-liberation-immediate-de-deux-refugies-politiques-algeriens-amazighs/) et à propos desquelles l’AMA a demandé aux députés espagnoles d’interpeller leur gouvernement afin de les libérer et de respecter leur statut de réfugiés politiques.
Ci-contre la lettre adressée aux députés de Royaume d’Espagne :

« Excellences, Mesdames et Messieurs les députés,
Palacio de los Congresos de Madrid

 Comme vous le savez, le 4 Juillet 1991, un important traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération entre le Royaume d'Espagne et le Royaume du Maroc a été fait à Rabat, qui est entré en vigueur le 28 Janvier 1993 et publié dans le « Journal officiel » no. 49 du 26 Février 1993, pages 6311 à 6314. Au paragraphe n ° 7, consacré au respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales des individus, stipule ce qui suit: « Les deux Parties contractantes respectent les droits de l'homme et les libertés fondamentale, y compris la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. À cet égard, ils vont promouvoir et encourager l'exercice effectif des droits et des libertés, des droits civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et autres libertés, tous découlant de la dignité inhérente à la personne humaine et qui sont essentiels pour son libre et plein développement. Dans ce domaine, les deux parties agiront conformément à leur législation nationale, aux buts et principes de la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ils vont également accomplir leurs obligations telles qu'elles ont été définies dans les accords internationaux pertinents et les déclarations dans ce domaine, y compris, entre autres, les Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme, par lesquels ils sont liés. ».

De même, l'Etat marocain est lié par un autre accord avec l'Union européenne, dont le Royaume d'Espagne fait partie, un « accord de partenariat » dans sa politique de voisinage, qui est entré en vigueur le 1er mars 2000, et renforcé par un « statut avancé » signé le 13 Octobre 2008. Ces accords de partenariat entre l'UE et le Maroc ont comme principaux objectifs la promotion effective de la démocratie et le respect des droits l'homme, comme il est souligné dans le passage suivant: « Le respect des principes démocratiques et droits fondamentaux de l’Homme, tels qu’énoncés dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, inspire les politiques internes et internationales de la communauté et du Maroc et constitue un élément essentiel du présent accord».
Les autorités marocaines, au lieu de respecter ces traités et ces accords d'association avec l'UE, et de travailler pour améliorer la situation des droits de l'homme dans les différentes régions du Maroc,  malheureusement, applique sur le terrain une politique claire de discrimination raciale à l’encontre des populations autochtones que constituent les Amazighs (et qui forment la majorité de la population, sachant que les autres ne sont que des Amazighs arabisés), et par conséquent, ils violent tous les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme et les conventions internationales et ce traité d'amitié, bon voisinage et de coopération entre les deux royaumes de la Méditerranée occidentale cité ci-dessus et le « statut avancé » avec l'Union européenne.
En témoigne tout ce qui se passe tous les jours dans la région du Rif, et qui commence à creuser un fossé entre les autorités centrales et les populations périphériques, tels les Amazighs de l'ancienne colonie espagnole.

On est stupéfait de voir qu’au lieu de satisfaire les demandes légitimes d'ordre économique, social, culturel et environnemental des jeunes manifestants du Rif, le gouvernement marocain a utilisé la politique du bâton et de la violence, en réprimant les citoyennes et les citoyens qui se sont manifestés et qui continuent à sortir pour protester pacifiquement dans la ville d'Al Hoceima et d'autres villes et villages du Rif. Après une campagne d’arrestations arbitraires menée sans respect pour la loi ni pour les chartes internationales des droits de l’homme, l’Etat, directement ou indirectement, a orchestré des campagnes médiatiques pour diaboliser et discréditer les manifestants dans le Rif et dans les autres régions du pays. Il a procédé à l’arrestation du leader de la protestation, Nacer Zafzafi et plus de 200 activistes de la contestation populaire dans le Rif, dont des dizaines d’ activistes du Mouvement Populaire du Rif ont été condamnés injustement à de lourdes peines par le tribunal de première instance d'Al-Hoceima, dans l’attente de suivre celle de tribunal de Casablanca. Même le jour de la fin du l’aid, supposé jour de paix et de fraternité, les forces de sécurité ont sévèrement réprimé les femmes et les enfants!

En plus, cette région qui a donné de grands résistants au colonialisme, tel Mohamed Charif Amezyane et Mohamed Abdelkrim Al-Khattabi et à l’armée de libération nationale, a non seulement été marginalisée par l’Etat, bien plus, elle fut l’objet de politique d’appauvrissement à tel point que l’Etat continue à spolier les terres des tribus. Et pour cela, nous citons comme un simple exemple, l’action de l’Etat en 2016  qui a abouti à la spoliation de plus de  trente mille (30.000) hectares que dans la province d’Al-Hoceima.
Cette actuelle politique de répression témoigne de la volonté du système à inaugurer la transition dictatoriale et l’édification d’un Etat géré avec une main de fer. Fait que combattent tous les citoyennes et citoyens Amazighes dans différentes régions du Maroc et dans la diaspora européenne, de manière pacifique, pour dénoncer les atermoiements et les campagnes qui visent la contestation et poursuivre la lutte acharnée en faveur d’un Etat civil démocratique, où il y devrait avoir séparation des pouvoirs, et être régie par les valeurs d’égalité: égalité des droits entre les hommes et les femmes, entre les régions et égalité entre la langue amazighe et la langue arabe.

En définitive, nous demandons votre intervention afin d’appeler l’attention de l’actuel gouvernement d'Espagne pour se pencher sur ce sujet, parce que si nous laissons les choses se détérioraient davantage, cela aura des conséquences catastrophiques sur l'avenir de la citoyenneté espagnole. Par conséquent, le gouvernement espagnol, à travers son ministre des Affaires étrangères, devrait rappeler les responsables du gouvernement du pays voisin de leurs engagements en faveur du respect des droits de l'homme contenues dans les traités signés entre les deux parties et cités ci-dessus. Il faut prendre des mesures urgentes afin de demander aux autorités marocaines de stopper ces dérives autoritaires et répressives, de procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques, à commencer par leur chef Nacer Zafzafi. Et de les convaincre que la seule solution à cette révolte sociale est d'établir un dialogue sincère et responsable entre les manifestants et l'Etat, de s'asseoir autour d'une table pour définir un calendrier et les moyens à mobiliser pour répondre à leurs demandes légitimes.
Travaillons nous tous pour que le Maroc réussit dans la construction d'un Etat démocratique, qui travaille pour le bien-être de son peuple, et de le tenir pleinement intégré dans la communauté internationale.

Cordialement,
Signé : Rachid RAHA, président de l’Assemblée Mondiale Amazighe.


http://www.amadalpresse.com/%D9%85%D8%AF%D8%B1%D9%8A%D8%AF-%D8%AD%D8%B1%D8%A7%D9%83-
%D8%A7%D9%84%D8%B1%D9%8A%D9%81-%D9%8A%D8%AC%D9%85%D8%B9-%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A7%D8%AE%D8%A7-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%A3%D8%AD%D8%B2%D8%A7/
            

From: Assemblée Mondiale Amazighe <assemblee.mondiale.amazighe@gmail.com>
Date: 2017-07-13 3:15 GMT+02:00
Subject: LA REVUELTA SOCIAL EN EL RIF LLEGA AL PALACIO DE LOS DIPUTADOS DE ESPAñA
To: Lemonde Amazigh <lemondeamazigh@gmail.com>

LA REVUELTA SOCIAL EN EL RIF LLEGA AL PALACIO DE LOS DIPUTADOS DE ESPAñA

A petición de la Asamblea Mundial Amazighe, una delegación amazighe fue recibida el miércoles 12 de junio en el Parlamento español en la sede del grupo de PNV. La delegación bereber estaba formado por Rachid RAHA, presidente de la AMA, y dos miembros del movimiento amazigh en Madrid, Marwan Abdelhamid y El Gambou Jaouari, y acompañados por el gran antropólogo e  inmunólogo Antonio Arnaiz-Villena.

El encuentro fue organizado por el diputado Aitor Esteban, portavoz del Partido Nacionalista Vasco (PNV), y contó con la participación de los señores diputados Jordi Roca Mas del Partido Popular (PP), Ignacio Sanchez Amor del Partido Socialista (PSOE), Pablo Bustinduy de las  relaciones internacionales del partido PODEMOS, Joan Tardá del Partido Izquierda Republicana de Cataluña (ERC) y Jordi Xuclà del Partido Demócrata de Cataluña (PDeCAT).

La reunión se centró sobre los recientes acontecimientos en el Rif y sobre la represión del movimiento popular rifeño, pero también fue una oportunidad para abordar el caso de los refugiados políticos Khoudir Sekouti y Salah Abbouna encarcelados en la prisión de Madrid, pendientes de una injusta orden de extradición lanzada por las autoridades argelinas para acallar los líderes del movimiento autonomista de la región del Mzab ( http://www.europapress.es/ceuta-y-melilla/noticia-ong-internacional-exige-liberar-dos-argelinos-detenidos-espana-orden-argelia-presuntos-yihadistas-20170710174516.html) .

A continuación, la carta entregada por el máximo responsable de la Asamblea Mundial Amazighe a los señores diputados:

Excelentísimas diputadas e excelentísimos diputados
Palacio de los Congresos de Madrid
 
 
Como sabrán, en el 4 de julio de 1991 se acordó un importante tratado de amistad, buena vecindad y cooperación entre el Reino de España y el Reino de Marruecos, hecho en Rabat, que entró en vigor el 28 de enero de 1993, y publicado en el “BOE” núm. 49, de 26 de febrero de 1993, páginas 6311 a 6314. En su párrafo número 7, dedicado al respeto a los derechos humanos y a las libertades fundamentales de las personas, recoge lo siguiente: “Las Altas Partes Contratantes respetarán los derechos humanos y libertades fundamentales, incluyendo la libertad de pensamiento, conciencia, religión o creencia, sin distinción por motivos de raza, sexo, idioma o religión. En este sentido, promoverán y fomentarán el ejercicio efectivo de los derechos y libertades civiles, políticos, económicos, sociales, culturales y otros derechos y libertades, todos los cuales derivan de la dignidad inherente a la persona humana y son esenciales para su libre y pleno desarrollo. En este campo, ambas Partes actuarán de conformidad con sus legislaciones internas respectivas, con los propósitos y principios de la Carta de las Naciones Unidas y con la Declaración Universal de los Derechos Humanos. Cumplirán también sus obligaciones tal y como han sido definidas en los pertinentes acuerdos y declaraciones internacionales en este terreno, incluyendo entre otros los Pactos Internacionales de Derechos Humanos, por los que puedan ser obligados.”.
 
Lo mismo, el estado marroquí acordó con la Unión Europea, de la que forma parte el Reino de España, otro tratado vinculando el Reino de Marruecos a la UE con un "acuerdo de asociación" en su política de vecindad, que entró en vigor el 1 de marzo de 2000, y reforzado por un "estatuto avanzado", firmado el 13 de octubre 2008. Estos acuerdos de asociación entre la UE y el Reino de Marruecos tienen como objetivos principales  la promoción efectiva de la democracia y el respeto de los derechos humanos, como se indica en el siguiente pasaje: "respeto de los principios democráticos y los derechos humanos fundamentales, consagrados en la Declaración universal de los derechos humanos, inspira las políticas internas e internacionales de la comunidad y Marruecos y constituye un elemento esencial de este acuerdo".
 
Las autoridades de Marruecos, en lugar de respetar estos tratados y estos acuerdos de asociación con la UE, y trabajar por mejorar la situación de los derechos humanos en las distintas regiones de Marruecos, practican desafortunadamente sobre el terreno una clara política de discriminación racial en contra de las poblaciones indígenas que constituyen los Amazighs (y que forman la mayoria de la poblacion, sabiendo que los demas son Amazighs arabizados), y de paso violan todos los instrumentos internacionales de derechos humanos y los convenios internacionales, así como el tratado de amistad, buena vecindad y cooperación entre los dos reinos del Mediterráneo occidental y el "estatuto avanzado " con la Unión Europea.
 
Por desgracia es lo que esta aconteciendo diariamente en la región del Rif, y que empieza a profundizar la brecha existente entre el poder central y las poblaciones periféricas, como son los Amazighs de la antigua colonia española.
Con estupefacción, en vez de satisfacer las demandas legítimas de orden económico, social, cultural y ambiental de los jóvenes manifestantes del Rif, el gobierno marroquí ha utilizado la política del palo y de la violencia, reprimiendo las ciudadanas y los ciudadanos que salieron, y que continúan a salir a protestar pacíficamente en la ciudad de Alhucemas y otras ciudades y pueblos del Rif. Después de una campaña de detenciones arbitrarias llevada a cabo sin respeto a la ley ni a las cartas internacionales de derechos humanos, el Estado, directa o indirectamente, orquestra campañas mediáticas para demonizar y desacreditar a los manifestantes en el Rif y en otras partes del país. Se detuvo al líder de la protesta, Nacer Zafzafi y más de 200 activistas de la protesta popular en el Rif, decenas de activistas del Movimiento Popular de los Rif fueron condenados injustamente a largas penas a partir del 14 de junio por el tribunal de primera instancia de Alhucemas con penas de un año y medio de prisión. Incluso el día de la pasqua del fin del ramadán, que se supone día de paz y de fraternidad, las fuerzas de seguridad reprimieron severamente a mujeres y a los niños!
 
Desafortunadamente, esta región norteña que dio grandes figuras de resistencia al colonialismo europeo como Mohamed Charif Amezyan y Mohamed Abdelkrim Al Khattabi, y la formación del Ejército de Liberación que acabo de arrancar la independencia, no sólo ha sido marginada por el Estado marroquí, por sus diferentes gobiernos a lo largo de estas seis décadas, sino ha sido víctima de una  política sujeta al agotamiento hasta el punto de que el estado sigue despojando tierras a las tribus amazighes del Rif y del resto de Marruecos. Citamos como un simple ejemplo, la acción del Estado en 2016, que resultó en la expropiación de más de treinta mil (30.000) hectáreas solamente en la provincia de Alhucemas.
Esta actual política de represión demuestra el compromiso del sistema para inaugurar la transición dictatorial y la construcción de un estado administrado con mano de hierro. Es a lo que se oponen todos los ciudadanos amazighs en las diferentes regiones de Marruecos y en la diáspora europea, manifestándose pacíficamente y reclamando la construcción entre todos de un estado civil democrático, donde haya separación de poderes, y que se rige por los valores de la igualdad: igualdad de derechos entre el hombre y la mujer, entre las regiones y entre el idioma amazighe y el idioma árabe.
 
En definitiva, solicitamos su intervención para que forcéis al actual gobierno de España a tomar parte en este asunto, porque si dejamos que las cosas se deterioran aún más, esto va a tener unas consecuencias catastróficas sobre el futuro de la ciudadanía española. Por eso, el gobierno español, a través de su ministro de asuntos exteriores, debe recordar a los responsables gubernamentales del vecino país de sus compromisos de cara al respeto de los derechos humanos, recogidos en los tratados firmados entre ambas partes y citados arriba. Que pida a estos a que tomen medidas urgentes para frenar esta preocupante deriva autoritaria y represiva del gobierno marroquí. Que solicite la liberación inmediata e incondicional de todos los presos políticos de la protesta en el Rif, empezando por su lider Nacer Zafzafi. Y subrayar que la única solución es entablar un diálogo sincero y responsable entre los manifestantes y el Estado, que se sienten alrededor de una mesa para fijar un calendario y medios a movilizar para satisfacer sus legítimas demandas.
Trabajemos entre todos para que  Marruecos tenga éxito en la construcción de un estado democrático, que trabaje por el bienestar social de su pueblo, y para que siga plenamente integrado en la comunidad internacional.
Cordialmente,

Firmado:  Rachid RAHA,
Presidente de la Asamblea Mundial Amazighe.
 
Nota: os adjuntamos una entrevista a Raha sobre la revuelta social del Rif en este enlace:
http://atalayar.com/content/rachid-raha-%E2%80%98queremos-promocionar-el-modelo-auton%C3%B3mico-en-marruecos%E2%80%99 




Urgent (Timunent) - Après Salah Abouna, la police Espagnole a procédé hier à l'arrestation de Khodir Sekouti pour le même motif: un mandat d'arrêt international a été émis à son encontre par les autorités algériennes.

Les deux Cadres du Mouvement pour l'Autonomie du Mzab en exil sont mis dans un centre de détention à Melilla en attendant leur transfert à Madrid pour être jugés.




Amazighophobie (Timunent) -  La très controversée députée de Boumerdès vient encore une fois de plus s’illustrer par des propos indigne d’une représentante du peuple et de la wilaya amazighophone où elle a été parachutée par ses parrains.

En effet, dans une déclaration faite à une chaîne de télévision parapublique, la militante pro polygamie, trouve que « la constitution qui a officialisé Tamazight ne doit pas s’appliquer sur elle mais plutôt sur les générations futures ».  Revenant sur l’altercation qu’il y eut entre les députés du RCD et ceux du FLN qui ne voulaient pas entendre un mot amazigh au sein du parlement algérien, Naïma Salhi, dit qu’elle est trop vieille pour apprendre cette langue et tente de justifier les propos indécents et indignes de sa collègue du FLN.

Celle qui est censée être un législateur, ne s’encombre pas, apparemment, par le fait de piétiner la constitution lorsqu’il s’agit de tamazight.

Source: Ameslay



REPORTAGE (Timunent) - Ce reportage rapport les crimes de l'Etat algérien contre le peuple, des crimes contre l'humanité qui restent jusqu’à présent impunis, à commencer par l'ancien président dictateur algérien Boumediene qui traite la Kabylie qui a donné 50% de son sang pour l'indépendance de l'Algérie de racistes et de séparatistes à passer par plusieurs événements qui ont terrorisés la Kabylie mais qui ont renforcé la détermination du peuple à disposer de lui même, et à la fin, un ministre de l'intérieur qui donne le feu vert à ses serviteurs gendarmes de tirer sur les manifestants qui réclamaient les moindres de leurs droits.
Des coeurs arracher de leurs poitrines, les mères en larmes pour les enfants tombés en martyrs, ces martyrs là que l'Algérie a qualifié de victimes dune tragédie nationale.
Lors de ses manifestations du printemps noir kabyle, les algériens se sont révolté à leur tour, pas contre le pouvoir en place, mais contre les kabyles, et la Kabylie qui a pris sur ses épaules le fardeau d'un autre peuple qui n'est pas le sien, croyant que leurs destins et lié à celui des kabyles.

Telle est l'Algérie, tel est le colonialisme

Combien de preuves faudrait-il encore apporter pour convaincre l'opinion internationale, que les kabyles et les algériens sont deux peuples diamétralement opposés et qu'ils ne peuvent pas continuer à cohabiter.

Voir le reportage ici:



Abdessadek El Bouchtaoui, membre du collectif de défense des détenus du mouvement contestataire du Rif a donné un peu plus de détails sur sa visite qu’il a effectuée, samedi 3 juin, à Nasser Zefzafi,le chef de file mouvement arrêté lundi dernier et placé en garde à vue au siège de la BNPJ à Casablanca.

« J’ai remarqué que le moral du frère Nasser Zafzafi est très élevé. Il est en bonne santé, malgré qu’il ait été violenté physiquement et moralement lors de son arrestation ».dit-il à Hibapress.

« J’ai constaté une trace de coups à l’œil gauche, blessures au niveau de la tête après avoir été violenté avec un bois. En guise d’humiliation, ils lui ont mis des chaussettes pourries au nez et à la bouche ».Explique l’avocat au barreau de Titouan.

D’après le Maître El Bouchtaoui, connu pour son soutien au mouvement contestataire du Rif, Nasser Zefzafi a aussi fait l’objet d’une violence verbale, « ils l’ont traité de fils d’espagnols, Awbach (voyous) ou encore fils de prostituée », dénonce-t-il avant de souligner que tous les activistes arrêtés ont eu droit à ce genre de traitement qu’il qualifie de "systématique".

En vidéo, Regardez la déclaration du maître El Bouchtaoui :

Source: rifonline.net



Le journaliste kabyle Djamel Alilat exerçant au quotidien algérien Elwatan a été arrêté hier dans la soirée dans la ville de Nador alors qu'il réalisait un reportage sur les mouvances contestataires du Rif.



Rif (Timunent) - Nasser Zefzafi, le leader de la contestation populaire rifain qui secoue depuis plus de six mois le Rif, a été arrêté ce matin par la police, confirme le ministère de l'intérieur marocain.

Le leader de la contestation à Al Hoceima a été interpellé par les autorités ce matin, nous confirme une source au ministère de l'intérieur. "Zefzafi a été arrêté", a annoncé auparavant une source gouvernementale à l'agence AFP. Nasser Zefzafi était recherché depuis vendredi soir par la justice pour avoir interrompu le prêche d'un imam dans une mosquée d'Al Hoceïma.



Mzab (Timunent) - Le juge de la cour d’assises du tribunal de Médea a prononcé hier lors du procès des détenus Mzab 5 années de prison avec sursis,  et 18 mois de prison  fermes à l’encontre du Dr Kameleddine Fekhar, et  3 ans de prison avec sursis et 18 mois de prison fermes contre le militant Abdallah Ben Abdallah, ainsi que 50.000 Da d’amende chacun.

Ayant passé plus de 22 mois en prison,  le militant  Abdallah sera libéré immédiatement, tandis qu’un deuxième procès politique du Dr Fekhar et 36 autres détenus Mozabites aura lieu aujourd'hui 25 mai au tribunal de Médea.

Kameleddine Fekhar attend après son deuxième procès aujourd'hui pour savoir s’il sera libéré ou condamné par la justice algérienne.

Nous y reviendrons



Autodétermination (Timunent) - La république algérienne démocratique et populaire, dont la langue arabe est constitutionnellement proclamée langue de l'Etat, l'islam est sa religion, ce pays arabo-islamique qui rajoute dans sa constitution qu'il soutient tous les peuples du monde réclamant leurs droits à l'autodétermination.

Depuis son indépendance, l'Algérie a toujours soutenu et reconnu le territoire occupé de la Palestine comme un État indépendant, le régime de Boumediene avait même envoyé son armée composée de kabyles et de chaouis pour apporter son soutien aux combattants palestiniens qui veulent s'emparer de la totalité du territoire reconnu israélien par les nations unies, aucun intérêt politique ni économique pour l'Algérie en soutenant la Palestine, mais comme ces leaders ont proclamé un territoire arabo-islamique, tout l'intérêt est là.

À l'ouest du nord-africain, dont le conflit algéro-marocain, le territoire occupé du Sahara occidentale a toujours été soutenu par l'Algérie, autoproclamée République arabe sahraouie démocratique, le leader du mouvement nie toute existence de gènes berbères sur cette terre, c'est dont pourquoi l'Algérie avait toujours apporté son soutien indéfectible à un mouvement des plus fanatiques de l'histoire de l'Afrique du nord, il domine une superficie de 266 000 km2 avec une population qui ne dépasse pas les 280 000, il n'y a même pas de quoi déclarer un peuple dans cette région.

Par ailleurs, l'Algérie qui soi-disant reconnaît le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, est allé jusqu'à autoriser l'ancien pays colonisateur à survoler son espace aérien afin de mettre un terme à la rébellion des Touareg au nord du Mali, l'indépendance de l'État de l'Azawad est une démarche que l'Algérie a prise pour cible depuis la naissance du MLNA (Mouvement de la Libération Nationale de l'Azawad)

Pour ce qui est de la question kabyle, malgré que la Kabylie ait tous les critères pour être indépendante avec une démographie qui dépasse largement les 10 millions sur une superficie de 25 000 km² le pouvoir algérien tente toujours de la maintenir sous sa coupe, cette Kabylie qui est la colonne vertébrale de la résistance des amazighs dans les pays nord-africains, aucune loi ne peut convaincre Algérie que le peuple Kabyle a comme tous les peuples, le droit à l'autodétermination.




Algérie (Timunent) - Dans une émission spéciale sur la radio française, France inter, qu'on a consacré spécialement pour la situation actuelle de l'Algérie, dont la crise politique, sociale et surtout économique, au même moment ou je gouvernement algérien appelle le peuple à l'austérité, les généraux, les ministres et plusieurs autres responsables politiques et de sécurité du pays ne cessent de détourner l'argent du peuple, parmi plusieurs noms cités, il y en a un qui a attiré notre attention, Mohamed Lamari, un général algérien, ancien chef d’état major de l’armée algérienne décédé il y a 5 ans en France, cet homme a de quoi se déclarer chef d'un État de la taille de la Tunisie.

Sur cette radio française, l'animateur avait déclaré que le général Mohamed Lamari possède 26 hôtels hauts de gamme uniquement en France, et possède plusieurs comptes bancaires en France, Suisse et au Luxembourg où il a dispaché une somme considérable qui dépasse les 25 milliards de Dollars qu'il a détourné.
Si un seul général a réussi à détourner tant d'argent, combien d'autres généraux ont fait pareil, et combien de milliards de dollars ont été détournés pour qu'aujourd'huir le peuple algérien soit obligé de faire face à une crise économique sans précédent.



Mzab (Timunent) - Une bonne nouvelle vient de être parvenu de l'avocat des détenus Mzab maître Salah Dabouz de Laghouat ou est hospitalisé le docteur Kamel-Eddine Fekhar après avoir entamé une longue grève de faim qui a durée 110 Jours.

Le maitre Salah Dabouz affirme avoir visité le militant Kamel Eddine Fekhar qui a décidé de suspendre sa grève de faim à partir de demain 21 Avril 2017 après être convaincu de la dinamique qui s'est mise en place concernant son cas et celui de tous les détenus d'opinion.

Un communiqué sera rendu publique ce soir pour plus d'éclaircissements



Affaire Fekhar (Timunent) - Départ de la marche de l'avocat M. Salah Dabouz (Alger-Lagouat 400 km) pour la libération de Dr Fekhar et ses codétenus Mzab.

En effet, comme prévu, l'avocat du docteur Kamel Eddine Fekhar, le maître Salah Dabouz a démarré sa marche d'Alger à Laghouat ou est hospitalisé actuellement le détenu Mzab, plus de 400 kilomètres de marche pour exiger la libération des hommes Mozabites détenus illégalement depuis près de 2 ans, dont le leader qui a entamé une grève de faim depuis maintenant 104 jours.

Dans sa marche, le maitre Salah Dabouz devait être accomagné du journaliste kabyle Meziane Abbane, ce dernier qui a annoncé sur sa page Facebook qu'il allait prendre part à cette marche et apporté son soutien au combat des Mzab avant d'être arrêté au début d'après-midi par la police à Alger où il a subi un interrogatoire des plus musclés.











Culture (Timunent) - Dans un entretien accordé par l'immense IDIR à l'émission (AWAL NNEƔ) présentée par Sabrina ABCHICHE sur Beur TV, l'artiste kabyle connu pour son amour à la Kabylie répond à tous ceux qui se demandent pourquoi ne chante-t-il pas en Algérie, sans tourner autour du pont, Idir a relié la raison de ce boycott à la politique affirmant qu'il ne pouvait pas chanter dans un pays qui quoiqu'on aime ses chansons mais on n'aime pas la langue avec laquelle il s'exprime ni même son identité kabyle.

Et en ce qui concerne le combat que mènent les Kabyles pour leur autodétermination, l'artiste kabyle à affirmer que c'est tout à fait légitime que le peuple kabyle veuille prendre son destin en main, et pour ceux qui voient que ceci n'est pas une solution n'ont qu'à prouver aux indépendantistes que les deux peuples kabyle et algérien peuvent encore vivre ensemble.

Voir la vidéo ci-dessous



 


Bruxelle (Timunent) - Répondant à l'appel du comité contre la répression en kabylie, des militants kabyles et des militant belges  des droits de l'homme dont  ÉRIC du (PSL) Parti socialiste de lutte , se sont rassemblés aujourd'hui à 15h 30 à  Bruxelles, place de la monnaie pour apporter leur soutien au Dr Fekhar et ses codétenus.

Cette action humanitaire vise à dénoncer le pouvoir algérien qui ne recule devant rien dans sa politique répressive et oppressive à l'encontre des mozabites.

Les manifestants ont tenu à exprimer leur solidarité active avec le Dr Fekhar qui observe sa énième grève de la faim entamée depuis plus de 3 mois.

Pour rappel , ce militant mozabite des droits de l'Homme meurt à petit feu dans les géoles algériennes.

A travers ce rassemblement, le comité contre la répression en Kabylie veut sensibiliser la communauté internationale pour obliger le régime algérien à libérer le Dr Fekhar et ses codétenus et ce en respectant les conventions et les pactes internationaux ratifiés par l'Algérie.










Constantine (Timunent) - Dans un témoignage parvenu à notre rédaction, la fille du détenu politique Slimane Bouhafs affirme que son père condamné à 5ans de prison pour le seul crim d'être chrétien vit encore sous les menaces de ses codétenus dans la prison à Constantine.

Ci-dessous, le témoignage de Tilelli Bouhafs:


«Hier, vendredi 7avril 2017, comme à notre habitude, ma famille et moi avons rendu visite à mon père Slimane Bouhafs, à la prison Boussouf à Constantine.
À notre grande surprise, mon père arborait un autre regard - rouge et triste - et son visage était très pâle ... surtout, son corps n'arrêtait pas de trembler tout au long de la visite qui a duré à peine 20 minutes.
Plus que jamais mon père est menacé ... il m'a dit mot pour mot qu'il « risque sa vie en prison ».
De plus, à l'approche du mois du ramadan, les détenus de la prison ne cessent d'interroger/provoquer l'intention de mon père sur la question de sa foi et sur sa croyance religieuse ... ils se permettent de l'insulter et même plus.
Je pense même qu'il a été agressé physiquement, car son visage portait quelques bleus ... Bien sûr, il ne veut pas nous le dire, par peur de nous inquiéter mais, hier, son corps et son état psychologique étaient au plus bas ... haut et fort, je dénonce donc aujourd'hui cet état de faits.
Il m'a même informée qu'il a demandé un transfert de la prison de Constantine vers celle de Bejaïa (oued ghir). Cette décision n'est certes pas un effet du hasard, mais l'explication même de la situation dramatique qu'endure mon père actuellement.
Cet homme a beaucoup donné pour ce pays, il n'a fait qu'appeler à la laïcité et pour une vraie démocratie.
Ce n'est pas nouveau : dans notre pays, toute voix qui revendique la justice est réduite au silence.
Toutefois, je ne me tairai pas et j'espère qu'aucun mal ne lui arrivera.»

Tilelli Bouhafs fille du détenu politique Slimane BOUHAFS



Testament (Timunent) - L'avocat du détenu Mzab, le Docteur Kamaleddine Fekhar a tenu à informer l'opinion publique de l'État de santé de ce dernier, et de ses souffrances, mais aussi de son combat et de ses véritables objectifs qui ne sont pas ceux dont on l'accuse voici le témoignage de l'avocat :

« Il est à son quatre-vingt quatorze ème jour de la grève de faim, le De Fekhar m'a avoué qu'il se sacrifie pour sa communauté mozabite, pour la démocratie et pour les droits de l'homme.
Le docteur Kamaleddine Fekhar souffre d'hépatite C, c'est une infection des voies urinaires, il m'a dit qu'il a besoin d'un traitement spécial, et qu'il craint qu'ils le laissent mourir sans être libéré pour être en mesure de choisir le traitement qui lui convient.
Le docteur Fekhar m'a dit qu'il a beaucoup souffert dimanche et lundi dernier, et qu'il pensait que c'était la fin, il m'a assuré qu'il n'est pas un criminel, mais il milite pour que tout les Algériens puissent jouir de leurs droits à une citoyenneté entière, en particulier les minorités ethniques ou religieuses.
Le docteur à mis l'accent sur les droit des Mzab, en particulier la langue mozabite, et le rite ibadites, et m'a rappelé la pétition envoyé à la présidence de la république, pour laquelle il n'a reçu aucune réponse, et ma demandé d'informer l'opinion publique parce qu'il ne sait pas si nous allons nous rencontrer ou non, il m'a dit que tout le monde doit savoir que les criminels sont tout ceux qui ont brûlé Ghardaïa et qui m'ont condamné à une presse suspecte, ainsi que ceux qui ont falsifié le procès-verbal de la Police, qui ont refusé de m'écouter, notamment les fonctionnaires de la justice et les responsables politiques.
Le docteur Kamaleddine Fekhar m'a dit qu'il fait ses déclarations pour l'histoire, qu'il insiste sur la demande d'une commission d'enquête crédible pour dévoiler la vérité que ce qui s'était passé à Ghardaïa.
Oh, mon Dieu, j'ai transmis.»

Salah Dabouz, avocat des détenus Mzab



Lettre ouverte (Timunent) - Auteur de "La Religion de ma mère", l'écrivain kabyle Karim Akouche est très inquiet par l'état de santé de Kamel-Eddine Fekhar, opposant politique mozabite en grève de la faim depuis 90 jours.

 
Cher vieux frère, cher Kamel-Eddine,

Ai-je bien choisi le moment de t'écrire, sachant que la faim volontaire que tu t'es imposée te dévore la chair et les os ? J'ai presque honte de te poser cette question. Je me sens ridicule moi qui vis dans le calme, en Amérique du Nord, à sept mille kilomètres du trou où les ennemis de la liberté t'ont jeté.

Je ne saurais t'écrire une lettre juste. Je te prie de me pardonner si des maladresses s'y sont glissées. Je ne trouve pas le ton adéquat, quelque chose en moi refuse de livrer mes émotions. Une boule de chagrin me noue l'estomac, j'hésite entre les larmes et la colère. Non, je ne veux pas céder à la tristesse ! Je veux t'écrire avec ma raison la plus éveillée, la plus chevillée au front, loin du lyrisme qui folklorise notre peuple. Non, je ne veux plus pleurer en tamazight, je veux me révolter dans la langue de nos aïeux. Aide-moi alors à rendre la cerveau sensible et le cœur intelligent. « Nous sommes des Amazighs ! », nous l'avons crié sur les boulevards, dans les lycées, dans les facs, lors des deux Printemps, le berbère et le noir, pendant les événements de la vallée du M'zab... partout. C'était bien, c'était un slogan qui certes nous consolait mais, à la nuit tombée, nous nous mordions les doigts dans un sommeil agité et sans promesses. Nous manquons de suite dans les révoltes. Nous sommes piégés par nos propres cris : la liberté dans les mots ne vaut pas forcément la liberté dans les actes. C'est l'amour du verbe qui nous a paradoxalement sauvés et piétinés. Les joutes réglaient nos conflits, les femmes tissaient des contes et les troubadours faisaient du théâtre sur les routes. Tant de civilisations sont éteintes, mais la nôtre a survécu aux bourrasques de l'histoire, mais à quel prix ? Je crois avoir déceler un défaut dans notre façon d'apprivoiser le cours du temps. À trop imiter l'aigle, nous avons oublié la démarche du coq. Nous avons développé le complexe des oiseaux : le ciel nous appartient, mais il nous manque l'ancrage. Nous étalons nos ailes dans le vide et regardons avec mépris les quadrupèdes.

Où m'en vais-je ? Je t'ai prévenu, le rythme des phrases m'échappe. Au lieu de te demander de tes nouvelles, je décortique celles des nôtres. C'est plus fort que moi : la mondialisation est menaçante, le consumérisme et le fanatisme ont pris en tenaille tous les peuples, surtout les fragiles. L'avenir sera gris, hélas, et beaucoup de routes mèneront à la désolation. Un être hybride sortira des décombres : un croyant-consommateur. Il étouffera le citoyen, l'humain, les États et les nations.

Je sors encore du sujet. Je m'en excuse. Crois-moi, je ne sais pas pratiquer l'art de l'esquive. Les digressions me conduisent inéluctablement vers le tragique. Je suis un sceptique, comme toi je suis un révolté. Nous avons appris à dire non aux tyrans, aux soumis, au bruit de la gâchette et des bottes, à ceux qui veulent effacer l'empreinte de nos ancêtres de la terre d'Afrique. Afrique ou Taferka, lopin de terre, une appellation d'origine amazighe que le commun des chercheurs ignore encore.

J'aurais aimé discuter avec toi d’histoire, de Tin Hinan, des Iznaten, de la reine Dihya, de Fadhma n Soummer, de Lounès Matoub, de batailles et de chevaux, de rois et de fous, de mirages et de caravanes, de l'architecture défiant braises et sables, de ta foi quiépouse la nature, de flûtes et de diadèmes, de commerce et de tissus ; j'aurais tant aimé comparer le kabyle au mozabite, jouer avec les syllabes, mélanger nos dictons et nos fables, nos jeux et nos transes, nos peines et nos noces, nos espoirs et nos défaites. J'aurais tenté avec toi, au détour d'un verre de thé et d'un poème, recoller les morceaux, chercher nos failles identitaires, interroger nos dieux et tracer ensemble l'avenir comme un vol d'hirondelles dans un ciel radieux.

Comme tu m'es familier, cher Kamel-Eddine ? Je ne connais pourtant que ton visage, rencontré par hasard sur la toile, avec ton chèche ; modeste et fier, tu poses devant le drapeau berbère. D'autres photos de toi me sont parvenues par la suite, cette fois-ci graves : allongé et affaibli, des pansements sur la tête, des tubes, une poche de sérum. Tu fais une grève de la faim, tu dénonces les autorités qui s'acharnent contre toi. Elles n'ont pas accepté que tu internationalises l'injustice faite aux tiens, que tu écrives une lettre à l'ONU. Le Système n’innove pas en matière de manipulations, toujours les mêmes accusations, les mêmes mensonges : « Atteinte à la sûreté de l'État », « incitation à la haine et à la violence », « trouble à l'ordre public »…Mais qui le croira, ce vieuxcadavre fourbe ? Personne n'est dupe et la vérité finira par éclater sur sa face comme un ressort.

Le peuple est hagard, « l'intellectuel » fait celui qui ne voit pas d'abus. L'argent corrompt l'art et l''intelligence. Les droits de l'Homme sont remplacés par le devoir de se taire. Ne sois fâché contre les révolutionnaires de la dernière cartouche, ils ne savent ce qu'ils gaspillent : leur liberté. Au lieu de les condamner, nous devons les plaindre.

J'aurais souhaité t'écrire dans d'autres circonstances, mais le sort qu'on t'a réservé en a décidé autrement. Compte sur mon soutien le plus indéfectible, cher aîné. Tu n'es pas seul, tu es un héros, un exemple de courage et de dignité. La jeunesse s’inspire déjà de tes sacrifices.

Tiens bon, vieux frère ! N’oublie pas d'embrasser tes compagnons de prison. J'ai une affectueuse pensée pour eux. Transmets-leur ces mots : le temps ne triche pas, il finit toujours par rétablir l'équilibre.

Karim AKOUCHE
Écrivain et auteur de La Religion de ma mère
 

 Communiqué (Timunent) - Dans un communiqué rendu public du porte-parole officiel du mouvement pour l’autonomie du Mzab, monsieur SKOUTI Khodir où il dénonce les pratiques sataniques du pouvoir algérien à l'égard du pays Mzab et la situation dont se trouve le docteur Kamel Eddine Fekhar qui est en grève de faim depuis 84 jours, affirmant que le pouvoir algérien ne pourra jamais tuer le MAM et que le combat du leader mozabite sera honoré même s'il ne sera plus de ce monde.

Lire le communiqué ci-dessous:



Lors de sa dernière visite au docteur Kamaleddine Fekhar, au lieu réservé aux détenus a l’hôpital Hmida Ben Adjila a Laghouat, le directeur de la prison  lui a dit en un seul mot : «  Arrêtes ta grève de faim, sinon tu mourras ici a l’hôpital ». Ce message ferme et direct adressé au Docteur Kamal de la part du procureur émane du pouvoir algérien qui veut s’en  débarrasser en le tuant en silence.

Après 84 jours de grève de faim illimitée, le Collectif  des Amazighs en France a organisé le dimanche 26 Mars 2017 un rassemblement devant l’ambassade d’Algérie à Paris pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire et l’état de santé critique du militant Amazigh le Docteur Kamaleddine Fekhar ; demandant aux autorités algériennes de le libérer  avant que ça soit trop tard ! L’appel du Collectif des Amazigh en France, est lancé à tous les militants et activistes Amazighs et les défenseurs des droits de l’Homme  en Europe, ces derniers sont  venus en masse au rassemblement pour condamner et dénoncer  la politique répressive et l'intransigeance du pouvoir algérien, protester contre son refus catégorique  concernant  la libération des détenus d’opinion  en rejetant tous les rapports des ONG comme Human whrits watch et Amnesty international ainsi que le rapportdu secrétariat américain  des affaires étrangères qui dénoncent l’arrestation arbitraire du Docteur Fekhar ainsi que les autres détenus du Mzab,  comme a été mentionné dans la dernière correspondance de l’ONU section arrestation arbitraire dans leurs questions adressées aux pouvoir algérien concernant les « détenus d’opinion » Mozabites, mais qui n'ont reçu aucune réponse favorable.

Ce qui a marqué ce grand rassemblement de Paris pour le soutien des détenus Mzab, c’est l’absence totale des immigrés Mozabites résidant en France, ceux censés être les premiers a soutenir la cause des détenus du Mzab et d’exprimer quotidiennement leur mécontentement à l’encontre du pouvoir Algérien pour ses violations des droits de l’Homme dans la région malgré la levée  de l’état d’urgence. Les immigrés d’At Mzab qui ont perdu l’esprit de solidarité et la dignité humaine ont préféré  rester dans leurs commerces que de rejoindre le rassemblement pour sauver la dignité humaine, en se contentant  des implorations d’Allah, ayant peur de la réaction du pouvoir Algérien à leur égard. Ils n’ont investi aucun effort  pour demander au pouvoir raciste d’Alger de lever de cesser d’humilier les enfants de leur pays, malgré leur présence  en Europe dans des pays de liberté d’expression et de démocratie, côtoyant des peuples qui défendent la dignité humaine. Malgré vos divergences avec ses idées politiques, le Docteur Kamaleeddine Fekhar milite aujourd’hui depuis les prisons avec son corps pour la libération de tout les détenus d’At Mzab, et c’est de votre devoir de le soutenir dans cette revendication juste, premièrement sur le plan humaniste, car il est entrain de mourir à petit feu dans la prison sans oublier la souffrance de la majorité des détenus dans des conditions inhumaines, et deuxièmement du coté fraternel, il est le fils de Mzab et votre frère de  sang et de sol, il veut recouvrer la dignité du peuple Mozabite par la voix du droit. Et même celui qui défend et milite pour la cause du Docteur Fekhar en France n’a pas participé  au rassemblement de Paris !? Votre abscense, restera comme une tache de honte dans l’histoire d’At Mzab tant que vous ne bougez pas et vous ne prenez pas l’initiative pour dénoncer ce crime avant que ce soit trop tard. L’occasion est devant vous pour sauver  votre honneur  en appelant a des marches en France et il y a beaucoup de militants Amazighs et défenseurs des droits de l’Homme en Europe qui seront a vos côtés.

Au Mzab ( Aghlane- tous le Ksour de Ghardaia) c’est l’état d’urgence illégale, qui a été prolongée plus de trois fois de la part du pouvoir en place suite à la demande de ceux qui ont vendu leurs conscience en s’associant avec les élus locaux, et nationaux  en participant a l’oblitération de preuves qui montrent  l’implication des services de sécurité dans les violations et les dépassements dans le Mzab. Ils ont cautionné les crimes commis  avec leur silence parfois et en  participant à diverse festivités nationales et religieuses alors que le Mzab est toujours en deuil et pleure ses  martyrs.

Le régime Algérien veut tuer le Docteur Kamaleddin Fekhar et il veut mettre fin au  Mouvement pour l’Autonomie du Mzab, connu pour le caractère pacifique de son combat,  il veut faire taire tout mouvement indépendant  qui défend les droits de l’Homme dans le Mzab, c’est pour toutes ces raisons que nous – cadres du mouvement- nous disons a ce pouvoir dictatorial : Notre combat continue avec tous les moyens pacifiques et légaux,  vous pouvez nous assassiner mais vous ne pouvez pas tuer nos idées, et tant que la répression s’amplifie, la conscience des hommes et des femmes évolue aussi. Nous continuerons  à sensibiliser  et à conscientiser nos citoyens en faveur de la défense des droits de l’Homme, nous lutterons dignement et pacifiquement pour dévoiler vos crimes, et nous militerons jusqu’à la mort  pour la liberté et la dignité du peuple Mozabite, sa fierté de son identité Amazighe et ses valeurs démocratique. Les  A3yan Mzab ont usurpé la qualité de représentants du Mzab pour trahir le sang des martyrs et les droits des victimes. Ils ont trahi  le serment  et la confiance, mais la nouvelle génération qui a connu votre injustice et tous vos crimes et nous en  tant que Mouvement nous sommes déterminés pour que le sang de nos martyrs et leur sacrifices ne soient pas vains, nous réussirons tôt ou tard à faire aboutir notre noble combat et les réhabiliter dans leurs droits.

Le Docteur Kamaleddin Fekhar, son nom est inscrit dans le registre des grands Hommes libres, et vous –Pouvoir Algérien qui incarne l’injustice, la répression et l’oppression-  vos noms sont inscrits dans la mémoire universelle comme des criminels contre l’humanité et criminels de guère. Toutes les lois que vous adoptez   pour la  réconciliation nationale, dans le seul but de vous échapper  à la condamnation  pour vos crimes,  seront utilisées pour que vous soyez jugés devant  les tribunaux internationaux.

Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle du le Docteur Kanaleddin Fekhar et tous les détenus Mozabites.

Ni vos prisons, ni l’exil, ni vos menaces de mort n’arrêteront  notre marche.

Gloire a nos martyrs et liberté pour le Docteur Kamaleddin Fekhar et ses compagnons.

Tileli a yulu imazighen timura n amadal

Le Maroc le 29/03/2017

Le porte-parole officiel du Mouvement pour l’Autonomie du Mzab

SKOUTI Khodir

Jugurtha Yazid

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